« Reviens, reviens, Sulamite ;
reviens, reviens, que nous te regardions!
Pourquoi regardez-vous la Sulamite, dansant
comme en un double choeur ? »

Que tes pieds sont beaux dans tes sandales fille de Prince

La courbe de tes flancs est comme un collier,
oeuvre des mains d'un artiste

Ton nombril est comme une coupe, que les vins n'y manquent pas !
Ton ventre, un monceau de froment de lis environné.
Tes deux seins ressemblent à deux faons, jumeaux d'une gazelle.

Ton cou, une tour d'ivoire.
Tes yeux, les piscines de Heshbôn, près de la porte de Bat-Rabbim.
Ton nez, la tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas.
Ton chef se dresse, semblable au Carmel, et tes nattes sont comme la pourpre;
un roi est pris à tes boucles.

Que tu es belle, que tu es charmante, ô amour, ô délices!
Dans ton élan tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes.