avec
Victor Hugo grand-père
Victor Hugo, dessin de Gavroche, détail

Après ce rude hiver, un seul oiseau restait
Dans la cage où jadis tout un monde chantait.
Le vide s'était fait dans la grande volière.
Une douce mésange, autrefois familière,
Était là seule avec ses souvenirs d'oiseau.

L'art d'être grand-père

Plus loin dans le poème,
l'oiseau sera délivré de sa cage...

Comme les enfants, Victor Hugo aime les animaux. Ils sont si divers, puissants ou frêles, parfois diformes, parfois ravissants... Ce créateur d'oeuvres tout aussi dissemblables (chants épiques et tintamarres, douces musiques, chansons des collines, romans d'action, théâtre, essais, discours, prières etc... etc...) emmène donc ses petits enfants voir les animaux du jardin des plantes, à Paris.
Promenades qu'il nous raconte, car il prend des notes, notes d'aïeul*, dont est fait en partie "L'art d'être grand-père"...
Victor Hugo aime Paris : "Regarder Paris, cela conserve l'âme" écrit-il... Son roman "Les Misérables" a donné la part belle à un enfant de Paris, un gamin nommé : Gavroche**.

Victor Hugo, dessin de Gavroche

* Un autre mot pour dire "grand-père".

** Et Gavroche, enfant de la rue, est entré dans le dictionnaire ! comme enfant malicieux et effronté... Ci-dessus un dessin de Gavroche par Victor Hugo lui-même.
Arbre à poèmes