avec

Victor Hugo grand-père

Je rêve l'équité, la vérité profonde,
L'amour qui veut, l'espoir qui luit, la foi qui fonde,
Et le peuple éclairé plutôt que châtié.
Je rêve la douceur, la bonté, la pitié,
Et le vaste pardon. De là ma solitude.

L'art d'être grand-père

Victor Hugo en 1882

Toute sa vie, Hugo aura rêvé la justice. Parlementaire (il siège au Sénat), il reste fidèle à ses convictions et ses espérances (ce qui ne l'empêche pas de "faire de la politique"*).
Parmi les sujets qui lui tiennent à coeur : l'abolition de la peine de mort, le respect des enfants**.
A l'époque, en France, tous les enfants ne vont pas à l'école, beaucoup travaillent. Victor Hugo connaît la réalité, lui qui - au long de promenades solitaires - aime observer les rues de Paris.

Et tant pis s'il est, dans tel ou tel débat, traité de naïf. Il sera seul, peut-être, mais en accord avec lui-même. "Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !" écrit-il à la fin d'un poème du recueil "Les Châtiments" où il dénonce la corruption du régime et la complaisance des autorités.

Arbre à poèmes

* Littéralement, s'occuper des affaires publiques

** Pour les 80 ans du poète -il était alors devenu un personnage célèbre et actif - les punitions furent levées dans les écoles, collèges et lycées de France ! Et Victor Hugo était à sa fenêtre avenue Deylau à Paris (renommée la même année "avenue Victor Hugo"), entouré de... Georges et Jeanne.