Sous la voûte d'une
soute,
une lettre au milieu d'autres mots.
J'y ai déposé mon empreinte.
Courant chaud dans la mer enfoncée :
que le baigneur se sente caressé !
Pas qui font crisser les graviers:
j'ai rassemblé les cailloux blancs de notre histoire
Oraison dans le lieu qui l'accueille:
et tu peux entrer dans ce temple de mon coeur
Empreintes empreintes d'emprunts de langage
Lourdeur de ce qui nous retient
Donner plus que ce que je voulais
Tiens ! Ton visage, qui jouit de dormir
Et jouit de se réveiller m'enveloppe
Qui saurait l'intimité entre l'eau du fond du fleuve
et les graviers.
Odile Rougé
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