DÉDICACE

à S.M.

Tu ressembles à mon poème, comme lui, tu n'es
pas à moi, je t'ai trouvée.

Tu lui ressembles, enfantine et fragile beauté,
en poésie l'éclat du simple est mon essai.

Auprès de mon poème, tu n'es pas étrangère, tu
l'es dans ce monde faux et fabriqué.
Que tu parcours, légère, et que tu m'aides à
oublier.

Pierre de La Coste
in "Poèmes faciles",
collection du Club des Poètes.

Pierre-Edouard a publié au mois de juillet 1996, toujours dans la collection du Club des Poètes, un long poème intitulé "La Ville", qu'il considère comme son "chef-d'oeuvre" au sens artisanal du terme. Ce poème ayant été mis en ligne sur le site de l'association Mélusine, cela nous permet d'inaugurer ci-après une nouvelle discipline littéraire: "l'Internotes de lectures"

La Ville, poème: Pierre de La Coste n'est ni poétiquement, ni politiquement correct. Passant de l'alexandrin au vers libre, de l'ordre au chaos, il nous conduit, à travers espace et temps, dans une errance solitaire, mélancolique et libre, du centre de nos villes qui symbolise une harmonie perdue, avec ses constructions habitées par le temps, témoignage de des vies et des siècles passés, jusqu'à leur périphérie, ces fameuses banlieux qu'il nous dépeint comme des endroit presque sans âme, presque, parce qu'avec ces vers "les yeux d'enfants/Ont le reflet de tous les cieux du monde", Pierre, peut-être sans le vouloir nous parle de l'âme de ces quartiers qui, en bien ou en mal, cela dépend de nous, sont un peu de notre avenir. BR.