Le jour se leva : clarté de sable fin et oiseaux très blancs
Foulement des dunes vierges mystères froissés
L’aube avait son sourire habituel
Son air dévêtu de grande dame

De rares passants les yeux baissés
Réinventaient le gel translucide de la nuit :
Des cailloux pour les étoiles, pleins de gemmes et en amande,
Comme tes yeux.

Silvaine Arabo
Poème et Peinture
Publié dans la Collection du Club des Poètes