A Berlin, Ivan
Goll rencontre Paula Ludwig en 1933.
Jusqu'en 1939 il partagera sa vie entre Paris (Claire) et Berlin (Paula).
En 1922, il publie son anthologie mondiale de la poésie contemporaine
: Les Cinq Continents où il révèle des poètes
tels que Thomas Stearn Eliot, Constantin Cavafis, Antonio Machado,
Rabindranath Tagore, les russes Wladimir Maiakowski,
Alexandre Blok, Serge Essenine, Anna Akhmatova et Vadim
Cherchenevitch, les poèmes des indiens
d'Amérique, les poèmes , etc. Et surtout Goll donne
à Cendrars, Apollinaire,
Max Jacob, Reverdy, leur place de premier plan.
Il
publie encore ses Poèmes d'amour en dialogue avec Claire, et
les
Chansons Malaises, écrites pour Paula Ludwig et traduites en 16
langues et commence son long cycle de Jean Sans Terre. En septembre
39, il émigre aux USA, séjourne un temps à Cuba, puis
s'établit à New-York. Claire et lui vivent chichement de
journalisme et de traductions. 1940, il lance la revue Poet's message
où est publié La Grande misère de la France,
l'un des
premiers poèmes de la Résistance. En 1943 naît
Hémisphère, maison d'édition et revue où
paraîtront les premières traductions en anglais de
Saint-John-Perse
et d'Aimé Césaire. Atteint
de leucémie, il rentre
en 1947 à Paris pour y mourir; c'est une époque de
frénésie
d'écriture et de publication, marquée par un retour à
la langue allemande. Hospitalisé
à Neuilly en décembre 49, il écrit ses derniers
poèmes. Seize poètes de tous les pays viennent lui donner leur
sang, néanmoins il succombe le 27 février 1950. |
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