Mieux vaut sangloter en aiguisant son couteau
ou assassiner les chiens dans les hallucinantes chasses à courre, que résister dans le petit jour aux interminables trains de lait, aux interminables trains de sang et aux trains de roses aux mains liées par les marchands de parfums. Les canards et les pigeons, les porcs et les agneaux mettent leurs gouttes de sang sous les multiplications ; et les terribles hurlements des vaches étripées emplissent de douleur la vallée où l'Hudson s'enivre d'huile. Je dénonce tous ceux qui ignorent l'autre moitié, la moitié non rachetable qui élève ses montagnes de ciment où battent les coeurs des humbles animaux qu'on oublie et où nous tomberons tous à la dernière fête des tarières Je vous crache au visage. | LORCA | Más vale sollozar afilando
la navaja
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