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correspondances poétiques, Club des Poètes
Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.
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[9&11 novembre: Anniversaire d'Apollinaire ]

Nota Bene : Tous les messages et poèmes sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

  • Sa tête est mise à prix, le dimanche 7 novembre 2004, par Josef Bakou


    Et l'automne,
    - Le savais-tu ? -
    Sa tête est mise à prix.

    Les arbres dansent
    L'on croit qu'ils pleurent
    Les feuilles volent
    L'on croit qu'elles meurent ...

  • Festin des muses, dimanche 7 novembre 2004 par Said Salem


    J'ai appris à compter
    les oiseaux bleus perchés
    sur cet arbre sacré
    les étoiles échevelées
    dansant sur ce rai de lumière
    parmi les fées et les sirènes
    entrelassées d'ombre jalouse
    en cette fête des rimes ailées
    dont le roseau tendre et amoureux
    aspire à cet espoir grandissant
    partager le secret des muses
    marcher sur le bleu des horizons
    dire la vérité à ce berger des félins
    se nourrir à la cendre des rêves exilés
    oublier le Noir spleen à la flûte de soupirs
    saluer tous ces poètes chantant amour et liberté
    sous cet arc-en-ciel au miracle des nostalgies.


  • Ici je survis comme un fanal oublié..., le samedi 6 novembre 2004 par Anonyme


    Ici je survis comme un fanal oublié
    sur les flots du soleil après la mort du capitaine.
    Mon petit cheval pour un royaume qui n'a pas de toile
    où peindre sa légende,
    je te passe un éclair, un relai d'amour au fond de l'univers…
    Es-tu vivant ?
    Tu souris plus vite et plus clair que mon amour, mon sang,
    comment te dire ton visage ? Quand il claque dans l'air du temps,
    ta maison roule, ta maison vole !
    Où donc as-tu gardé le journal où l'on s'aimait ?
    Dans les nuages ? Mon petit cheval…
    Avec toi la course des nuages a gagné le bleu du ciel…
    Jamais tu n'as voulu la victoire et faire de l'ombre au soleil…
    Tu souris comme un astre de feu sans mémoire…

     

  • Réveries, le samedi 6 novembre 2004 par Mouça

    Sous la couche de mon lit se trouve la source de mes astres et comme la lumière des yeux couvrant le regard de l'innocence, Comme des feuilles chargées d'aurores qui gisent toujours dans le ciel et dans mon coeur, Elle couvre la paille que sont mes cils et dépendent de cette courbe . Tel des souvenirs, naviguant sur un bateau semblable à un dessin nocturne sur le ciel, Parfums du monde, parfums de mousse et de couleur éclatante.

    J' avance,bercé par le vent qui me raproche de cette poussière d'étoiles, des choses les plus pures de mon passé...

    Je me réveille, souriant et je ressasse mon rève...Je m'endors et fait le tour de mon esprit, grand océan qui s'étend de la pupille de mes yeux aux extremités de mon ame.

    Le sourire des roseaux, de leurs yeux qui regarde ce fluide qu'est mon imagination qui coule vers mon monde, peut-être le tien, peut-être celui de tes oreilles, Cette eau, telle une aile bleutée volant vers le miroir de la mer, sans se soucier du temps, sans se soucier de l'espace.

    Je sursaute et voyant la beauté nocturne, je me lève

  • Spécial Apollinaire, le jeudi 4 novembre 2004 par Jemde

    APOLLINAIRE

    Au nom de quelle ivresse as-tu goûté l'absinthe
    Et rimé les alcools ? Au nom de quelle femme
    As-tu pleuré la Seine et les amours défuntes ?
    Au nom de quelle révolte as-tu ri les poèmes
    En calligramme ?

    ****

    BORDS DE SEINE

    Mots écrits d'un hasard
    Sur les bords de la Seine
    Il serait presque tard
    Si ta main dans la mienne
    Ne repoussait le soir
    Vers de lointains sommeils
    Mots écrits d'un espoir
    Libéré de sa peine
    Sur les bords d'une reine
    Dont l'épaule incertaine
    Se colle à ma mémoire


  • Coeur d'enfant, le mercredi 3 novembre 2004 par Ahmed Boujrana


    on a tous dans le coeur un enfant
    c'est la seule fleur vivante de notre champ
    de vertus d'amour et de chants
    qu'on essai d'arroser de temps en temps
    A l'insu
    des regards des renards
    de la haine des hyènes
    et du mensonge des caméléons

    On a tous
    dans le coeur cette lueur
    qui guide nos âmes
    sans crainte et sans peur
    Dans un monde
    ou l'argent est sceptre
    les renards chefs d'orchestre
    les caméléons virtuoses
    les hyènes danseuses

    tous vedettes

    la souffrance est opérette

    Dans un monde
    de caméléons
    fonds noirs et habits blancs
    sourires de fêtes
    âmes en tempette
    qui purifient par le mensonge
    ce que par le mensonge ils ont putréfié
    qui batissent par l'hypocrisie
    ce que par l'hypocrisie ils ont démolis
    Dans un monde
    ou les hyènes pleines de haines
    se nourrissent de nos peines
    qui haïssent les lumières
    et abritent les ténèbres
    gardons tous
    dans le coeur un enfant
    l'innocence n'a de sens
    que dans le coeur de l'enfance.

     

  • Dualismes baroques, mardi 2 novembre 2004 par Claude Guibbert


    Dualismes en jeu, musical -

    Au mal qui charme si bien
    Au bien qui marche si mal
    A l'ancienne nouveauté
    A la nouvelle ancienneté
    Aux dix mille diables chiches qui leurrent dans leurs niches
    Au démon de l'échine du chien qui se morfond en suppliques phalliques
    A l'homme qui consomme la pomme
    A la liste dualiste des couplets du couple
    Aux rêves battant pavillon de Balthus
    A ceux qui pleurent sur leurs heures
    Au fil de l'eau qui tamise le fleuve du temps
    A l'éternel mécontent qui tance la constance du temps
    A l'eau des végétaux venue de nulle part
    Aux figues bleues qui nous ressemblent
    A l'imaginaire marginalisé qui nous rassemble
    Aux billes de la pluie
    A la bulle de la Lune
    Aux lunules de la nuit
    Aux lacunes de la Lune
    Aux nombreux nombrils de Vénus venus impacter la voie lactée
    Au téléphone de personne qui ne dérange pas les anges
    (Ou comment taire l'ange qui passe et se passe de commentaires)
    A l'envergure en déconfiture de l'aigle englué
    A l'au-delà de l'âme où l'hymen du poème me meut
    Au cinéma de ma dulcinée
    A l'insoumise hirondelle revenant délivrer la part belle du printemps
    A la colline polyglotte dont la glotte ne parle que de la cause de la vallée
    Au dualisme de l'isthme
    Au vent d'autan qui ne s'achète pas pour autant
    A la main grise de l'âme qui aiguise sa lame
    Au tonnerre qui déraisonne
    Aux saisons qui détonnent
    A la vie de l'homme du désert, avide de Liberté, suspendue à la voie des airs :
    Je sanctifie
    l'image
    magique
    de la
    couleur
    de
    nos
    rires

    Je diabolise la main mise du vampire de nos pleurs

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