Actualités poétiques Lire les poètes Chercher sur l'internet poétique
correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

Et vous aussi, écrivez-nous !
Poésie vive Club des Poètes Accueil

Samedi 8 décembre 2001:
40ème anniversaire du Club des Poètes


  • Josef Bakou, Allemagne, 19 novembre 2001


    Que ceux que la paix dérange
    Choisissent une terre lointaine
    Où ils auront loisir de faire la guerre,
    Entre eux,
    Comme ils le veulent !

    Que ceux que le feu effraye
    D'un arbre en automne
    Qui s'embrase de couleurs,

    Que ceux-là veulent bien rester.

    Merci de me tenir compagnie ...


  • Rub N. Liliane, Suisse, le 18 novembre 2001

    Sur mes lèvres peintes
    en pourpre azalée
    des pétales de je t'aime


  • Jean-Luc Wronski, France, le 18 novembre 2001


    M.O.I. (Méditation Ontologique Instantanée)


    Mon ignorance est ma foi
    Les questions sont les déesses que je vénère
    Le doute est mon dieu
    Chaque mystère de la nature est un miracle
    Ma grandeur n'est que dans ma petitesse
    Ma vie n'a de sens que parce que je ne le connais pas
    Je suis unique seulement si je ne suis pas seul
    A l'autre bout du monde quelqu'un a composé une musique
    Il y a longtemps
    Et je la fredonne ici et aujourd'hui
    J'aime sans raison

     

  • Thierry Corporon, France hérault Agde, le 17 novembre 2001

    LE VENT

    Le vent qui souffle dans les rues
    Emporte avec lui ma chanson d'Amour.
    Il est beau le soleil,
    Elle est belle la pluie,
    Mais le vent est si fort
    Qu'il l'emporte avec lui.

    Femme de rêve, femme d'Amour,
    Je t'aime encore, plus que jamais!
    Il est beau ton corps,
    Amoureux, je le suis!
    Mais le vent est si fort
    Qu'il t'emporte avec lui.

    Le vent souffle sur la terre,
    Les hommes s'abritent derrière des murs.
    Ils sont beaux ces hameaux, là bas dans la prairie,
    Mais le vent est si fort
    Qu'il les emportent avec lui.

    Sur la mer, il y a des bateaux
    Conçus pour affronter les mauvais temps.
    Ils sont beaux ces bateaux sur la mer en furie,
    Mais le vent est si fort
    Qu'il les emportent avec lui.

    Soudain,je m'aperçois
    Qu'il ne reste plus rien dans ma chanson!
    Il ne reste que moi,
    Je continue ma vie,
    Mais le vent est si fort
    Qu'il m'emporte à moi aussi.


  • Sarah Lux, Belgique, le 17 novembre 2001

    Voila en 6ème primaire j'ai écris ce poème. Je suis maintenant en 2 eme secondaire... et comme je l'aime beaucoup je voudrais le faire partager mais s'il vous plaît, prevenez moi si vous en faites quelque chose


    Paris
    ville lumière
    Ou le temps s'est arrêté
    Sur cette horloge de pierre
    En fin février
    La vie s'écoule
    La vie c'est court
    Elle t'empêche de revenir à l'endroit
    Où tu as vu le jour pour la premiere fois
    Mais quand la mort arrive
    Tu ne veux pas partir
    C'est comme un bateau à la dérive
    Sur un lac de souvenirs


  • Gilles FAY, France, le 17 novembre 2001

    Et si demain au petit jour
    Après une nuit sans sommeil
    Mon cœur rencontrait le soleil
    Qui lui manque depuis toujours

    Par hasard, sans raison précise
    Et si demain plutôt qu'hier
    Par une journée bien ordinaire
    Je découvrais la terre promise

    En attendant paisiblement
    Comme un événement trop prévu
    Et si demain en pleine rue
    Je redevenais un enfant

    Comme un vieillard désabusé
    Qu'aucun enchantement n'étonne
    Dans la clarté d'un soir d'Automne
    Et si demain je découvrais...
    ...qui je suis


  • Tariq Al-Az'har, France, le 17 novembre 2001

    Pays-sage (à S.B.)

    Ta beauté est pour moi comme un divin nectar,
    Un vin dont je m'enivre et qui de son bouquet
    M'évoque ces pays où entre deux bosquets
    Il fait bon badiner dans la touffeur du soir.

    Ton regard y serait la plus claire fontaine
    Et ce serait bonheur que de s'y rafraîchir
    Toi et moi en secret; je t'appellerais "Sire"
    Pour ton seul vêtement, ta coiffure de reine.

    Ton sourire luirait comme un croissant de lune
    Quand enfin dans la nuit Vénus aurait paru,
    Et un gentil rayon caresserait la rune

    Formée de nos deux mains nouées à notre insu.
    Ah! si de mes regards, un sur cent disait tant,
    Tu entendrais "Je t'aime" à tout et moindre instant...

  • Yasmine Bourhane, France, le 17 novembre 2001


    Voyez ce pont


    Voyez ce pont comme il est majestueux
    gardé par des lions
    insensible aux intempéries
    Comme il porte bien les passants.

    Contre les lions
    et l'indifférence
    contre la pluie
    il lui doit une fière chandelle
    qui tremble au vent.

    Sa maison à deux battants
    sortis de leurs gonds.

    Lui...un ami
    perdu de vue
    plus croulant que le pont qui l'abrite
    depuis des siècles
    en guise de compagnie.

    Je n'ai pas l'âge du désespoir.




  • Danielle LEROND, France, le 17 novembre 2001

    Cette main prolongée d'éclats soyeux ou vifs

    Etale guerre et paix sur la toile-récifs...

    Cette main prolongée par je ne sais quel Dieu
    Parfois s'habille en fée subtile en
    rêves bleus...


    Alors elle me caresse comme une tourterelle...


    Cette main n'a de cesse que blanchissent mes ailes...



  • Galimba, France, le 16 novembre 2001

    Egrenage


    Après la souffrance du jour
    La lumière trace une virgule sur la buée.
    Une marque plus claire ouvre le lointain
    Un arbre qui se tord
    Il s'essore de sa feuille
    Partout la marque du changement d'état
    Jusque dans les lignes.
    De l'encre.
    De la terre.


  • Laeris, Pole Nord, le 12 novembre 2001

    Sur ce drap couvert d’étoiles
    Je te ferai l’amour au rhytme
    de cette flamme qui s'eleve dans la nuit
    je t’embrasserai avec la douceur
    du printemps et mes caresses
    auront la chaleur de l’été.

    Cette nuit tu es mienne et avec mes doigts
    Je graverai Sur ton corps nu et envoutant
    Les instants d’un moment inoubliable
    Ma langue dansera le ballet des princes
    Sur ce ventre eben et sur cette poitrine
    Vermeille dont la volupté hante mes nuits

    Le ciel sera notre toiture et mon
    Corps sera ta couverture,
    la lune sera haut dans le ciel et le vent
    sera notre complice pour couvrir tes
    gemissements. Nous roulerons sur le tambour
    de la nature. Tes coups de reins seront
    comme le saut des brebis dans la prairie

    ta beauté oh reine de la nuit est semblable a celle
    des troupeaux du roi Salomon sur le flanc
    de la montagne de Sion
    . Tes reins sont fermes
    et tes mamelles bondées comme l’arc du roi David
    au combat. tes lèvres attisent les flammes
    qui detruisirent Sodome et Gomhore.


  • Ngaos, France, le 12 novembre 2001

    maudits soient les mots
    que l'on dit
    pour décrire
    les maux que l'on vit,
    qu'on subit
    ou bien pire
    maudits soient les maux
    de la vie
    pour ternir
    l'emouvant mouvement surprenant
    qu'est saillir.


     


[Tout en haut]

Vous pouvez lire les forums des jours précédents. Et vous aussi, écrivez-nous !

Accueil Écrire Actualités Forum Francophones Du monde entier Pour les enfants Résistance