- Josef
Bakou, Allemagne, 19 novembre 2001
Que ceux que la paix dérange
Choisissent une terre lointaine
Où ils auront loisir de faire la guerre,
Entre eux,
Comme ils le veulent !
Que ceux
que le feu effraye
D'un arbre en automne
Qui s'embrase de couleurs,
Que ceux-là
veulent bien rester.
Merci
de me tenir compagnie ...
-
Rub
N. Liliane, Suisse, le 18 novembre 2001
Sur
mes lèvres peintes
en pourpre azalée
des pétales de je t'aime
-
Jean-Luc
Wronski, France, le 18 novembre 2001
M.O.I. (Méditation Ontologique Instantanée)
Mon ignorance est ma foi
Les questions sont les déesses que je vénère
Le doute est mon dieu
Chaque mystère de la nature est un miracle
Ma grandeur n'est que dans ma petitesse
Ma vie n'a de sens que parce que je ne le connais pas
Je suis unique seulement si je ne suis pas seul
A l'autre bout du monde quelqu'un a composé une musique
Il y a longtemps
Et je la fredonne ici et aujourd'hui
J'aime sans raison
-
Thierry
Corporon, France hérault Agde, le 17 novembre 2001
LE VENT
Le vent
qui souffle dans les rues
Emporte avec lui ma chanson d'Amour.
Il est beau le soleil,
Elle est belle la pluie,
Mais le vent est si fort
Qu'il l'emporte avec lui.
Femme
de rêve, femme d'Amour,
Je t'aime encore, plus que jamais!
Il est beau ton corps,
Amoureux, je le suis!
Mais le vent est si fort
Qu'il t'emporte avec lui.
Le vent
souffle sur la terre,
Les hommes s'abritent derrière des murs.
Ils sont beaux ces hameaux, là bas dans la prairie,
Mais le vent est si fort
Qu'il les emportent avec lui.
Sur la
mer, il y a des bateaux
Conçus pour affronter les mauvais temps.
Ils sont beaux ces bateaux sur la mer en furie,
Mais le vent est si fort
Qu'il les emportent avec lui.
Soudain,je
m'aperçois
Qu'il ne reste plus rien dans ma chanson!
Il ne reste que moi,
Je continue ma vie,
Mais le vent est si fort
Qu'il m'emporte à moi aussi.
-
Sarah
Lux, Belgique, le 17 novembre 2001
Voila
en 6ème primaire j'ai écris ce poème. Je suis
maintenant en 2 eme secondaire... et comme je l'aime beaucoup je voudrais
le faire partager mais s'il vous plaît, prevenez moi si vous
en faites quelque chose
Paris
ville lumière
Ou le temps s'est arrêté
Sur cette horloge de pierre
En fin février
La vie s'écoule
La vie c'est court
Elle t'empêche de revenir à l'endroit
Où tu as vu le jour pour la premiere fois
Mais quand la mort arrive
Tu ne veux pas partir
C'est comme un bateau à la dérive
Sur un lac de souvenirs
-
Gilles
FAY, France, le 17 novembre 2001
Et si
demain au petit jour
Après une nuit sans sommeil
Mon cur rencontrait le soleil
Qui lui manque depuis toujours
Par hasard,
sans raison précise
Et si demain plutôt qu'hier
Par une journée bien ordinaire
Je découvrais la terre promise
En attendant
paisiblement
Comme un événement trop prévu
Et si demain en pleine rue
Je redevenais un enfant
Comme
un vieillard désabusé
Qu'aucun enchantement n'étonne
Dans la clarté d'un soir d'Automne
Et si demain je découvrais...
...qui je suis
-
Tariq
Al-Az'har, France, le 17 novembre 2001
Pays-sage
(à S.B.)
Ta beauté
est pour moi comme un divin nectar,
Un vin dont je m'enivre et qui de son bouquet
M'évoque ces pays où entre deux bosquets
Il fait bon badiner dans la touffeur du soir.
Ton regard
y serait la plus claire fontaine
Et ce serait bonheur que de s'y rafraîchir
Toi et moi en secret; je t'appellerais "Sire"
Pour ton seul vêtement, ta coiffure de reine.
Ton sourire
luirait comme un croissant de lune
Quand enfin dans la nuit Vénus aurait paru,
Et un gentil rayon caresserait la rune
Formée
de nos deux mains nouées à notre insu.
Ah! si de mes regards, un sur cent disait tant,
Tu entendrais "Je t'aime" à tout et moindre instant...
-
Yasmine
Bourhane, France, le 17 novembre 2001
Voyez ce pont
Voyez ce pont comme il est majestueux
gardé par des lions
insensible aux intempéries
Comme il porte bien les passants.
Contre
les lions
et l'indifférence
contre la pluie
il lui doit une fière chandelle
qui tremble au vent.
Sa maison
à deux battants
sortis de leurs gonds.
Lui...un
ami
perdu de vue
plus croulant que le pont qui l'abrite
depuis des siècles
en guise de compagnie.
Je n'ai
pas l'âge du désespoir.
-
Danielle
LEROND, France, le 17 novembre 2001
Cette
main prolongée d'éclats soyeux ou vifs
Etale
guerre et paix sur la toile-récifs...
Cette
main prolongée par je ne sais quel Dieu
Parfois s'habille en fée subtile en
rêves bleus...
Alors elle me caresse comme une tourterelle...
Cette main n'a de cesse que blanchissent mes ailes...
- Galimba,
France, le 16 novembre 2001
Egrenage
Après la souffrance du jour
La lumière trace une virgule sur la buée.
Une marque plus claire ouvre le lointain
Un arbre qui se tord
Il s'essore de sa feuille
Partout la marque du changement d'état
Jusque dans les lignes.
De l'encre.
De la terre.
-
Laeris,
Pole Nord, le 12 novembre 2001
Sur ce
drap couvert détoiles
Je te ferai lamour au rhytme
de cette flamme qui s'eleve dans la nuit
je tembrasserai avec la douceur
du printemps et mes caresses
auront la chaleur de lété.
Cette
nuit tu es mienne et avec mes doigts
Je graverai Sur ton corps nu et envoutant
Les instants dun moment inoubliable
Ma langue dansera le ballet des princes
Sur ce ventre eben et sur cette poitrine
Vermeille dont la volupté hante mes nuits
Le ciel
sera notre toiture et mon
Corps sera ta couverture,
la lune sera haut dans le ciel et le vent
sera notre complice pour couvrir tes
gemissements. Nous roulerons sur le tambour
de la nature. Tes coups de reins seront
comme le saut des brebis dans la prairie
ta
beauté oh reine de la nuit est semblable a celle
des troupeaux du roi Salomon sur le flanc
de la montagne de Sion. Tes reins sont fermes
et tes mamelles bondées comme larc du roi David
au combat. tes lèvres attisent les flammes
qui detruisirent Sodome et Gomhore.
- Ngaos,
France, le 12 novembre 2001
maudits
soient les mots
que l'on dit
pour décrire
les maux que l'on vit,
qu'on subit
ou bien pire
maudits soient les maux
de la vie
pour ternir
l'emouvant mouvement surprenant
qu'est saillir.