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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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2002, c'est l'année Hugo !


  • Barnabooth, 21 janvier 2002

    Lorsque je contemple, ce qui m'arrive rarement, la lumière par exemple d'un rayon de soleil qui offre sans mesurer ses dons à une étendue quelconque qu'elle connaît à sa manière, la fortune de sa présence, je me dis que l'homme a les yeux fermés.

    Lorsque je songe en plongeant dans les éternités sempiternelles du passé que la chaine qui se poursuit j'en suis le maillon vivant, sans importance, indispensable et présent, je me dis que je devrais regarder là où je mets les pieds.

    Lorsque je vois tout ce que j'exige et tout ce que je dois, je constate que, dans la balance, je peux peser exactement mon poids.

    Mais les hommes marchent sur un fil translucide parfois dansent et quand ils se retournent ce qu'ils étaient, ils le cherchent en vain, car c'est en eux qu'il est.

    Et quand ils jettent leur regard devant eux, ils ne voient rien qu'ils ne soient, car s'ils voient ce qu'ils ne sont pas, cela n'est pas.

    Riez dans les chaumières, il y a encore place pour toute la lumière.

  • Emaric, France, le 20 janvier 2002

    Ecoutes le bruit du vent... il raconte une histoire
    Entend les chants d'oiseaux par delà les colines
    Il y avait avant dans l'esprit des rivières
    Le regard des Dieux et aussi leur colère.

    Comme une brise légère l'enfant riait encore
    Et son rire s'envolait sur de lointains nuages
    Lui entendait déjà la musique des anges
    Et le souffle divin carressait ses épaules

    Vole... vole enfant sauvage par delà l'océan
    Et ton coeur en mémoire de l'unique partage
    Portera son amour comme seul étendard
    Réanime la flamme qui brule dans chaque être

    Choisis pour eux l'unique vérité
    Celle qui nous surprend, celle qui nous fait naïtre
    Et souffle, souffle sur les amants blessés
    Des poêtes sans gloire qui ne savent qu'espérer


  • Soso, France, le 20 janvier 2002

    Moi ici et toi là-bas
    loin de mes yeux mais près de mon coeur
    mon coeur sera toujours là près de toi

     

  • Rousseau Bernard, France, le 20 janvier 2002

    Passionné de photo et de poésie, j'ai une grande admiration pour ceux qui jouent avec les mots car hélas pour moi c'est très dur. Possédant un site photos je cherche une ou des personnes désirant s'associer à mon travail en joignant un court poème à une photo. Toutes les galeries du site ne sont pas concernées. La poésie inspirée d'une photo pourra être signée, et avoir un lien sur un site web. Dans l'attente d'une réponse favorable veuillez trouver ci-dessous l'adresse de la galerie que je souhaite vous proposer:
    http://rousseaub.free.fr/Panoramique/index.htm

  • Marie Brisson, France, le 20 janvier 2002

    Un arbre,
    seul .

    Un arbre dans le désert
    Tamaris émacié fébrile obstiné
    cueillant de ses écailles les larmes du vent
    Un arbre pour que la vie ne soit plus labyrinthe.

    Alors,
    dans le cœur de la femme au regard tatoué
    l’espérance que l’enfant à naître
    ne soit pas enfant de sable.

     

  • Marcus, Suisse, le 20 janvier 2002

    Souvenirs


    Rien n’est vraiment mort
    Même ce qui n’est plus
    Car si cela étais le cas
    Les mots pour les désigner
    N’existeraient pas

    Ces mots sont gravés dans le granit de mon être
    Se reflètent dans les perles de mes pleurs
    Et réapparaissent sur le sable de mes souvenirs
    Chaque fois que la vague du présent se retire
    Après avoir tenté de les effacer

    Ces représentants de mes douleurs
    Frappent à la porte de mes nuits
    Et pour faire face à ces pulsations
    Qui martèlent le fond de mes pensées
    Je tente de leur ouvrir

    Mais où est la clef ?
    Celle de l’ivresse qui se moque des mots

  • Angel, France, le 19 janvier 2002

    J'aime bien tes étoiles...
    Est-ce qu'il y a quelque chose derrière et qui brille?
    Moi j'aimerais bien le savoir....

  • Petitpez Annie, France, le 19 janvier 2002

    Rêve
    Rêve sage de maison
    Belle nimbée de blanc et de rires d'enfants
    Rêve d'amour simple et doux,
    C'est tout.

    Rêve d'un marché bigarré, d'étoffes chamarrées
    e soies striées, de cachemires enluminés,
    Rêve de forêt, vigueur verte qui force l'humilité,
    Rêve d'urgence et de couloirs, sourires mais doutes
    Espoir toujours,
    Rêve d'une douleur intime, comme une silhouette déjà disparue,

    Rêve en demi-teinte, d'encens et d'absinthe,
    Volutes enfumés et certitudes envolées
    Rêve enchanté plutôt que d'infortune,
    Vie rêvée ou rêve d'une vie?

  • Pascal Quero, France, le 18 janvier 2002


    Le soleil se rêve
    Nuit s’emplit de lune
    Cache-cache paupières
    Tous les lits découchent

    Les pendus qui tombent
    A l’horizontale
    La lune qui monte
    Et puis qui s’installe

    Quelques saules pêchent
    En frôlant l’étang
    La lune les nargue
    Pour un bout de temps

    La nuit qu’on ramone
    Et qui se replie
    Une plume voltige
    L’air part en courant

    Un peu plus de feuilles
    Quand le réveil sonne
    Un peu moins de temps
    Pour finir la pomme

  • Sébastien NADLER , FRANCE, le 18 janvier 2002

    Armelle est merveilleuse.

    Quand il fait beau et que l’on se sent bien, on a envie de sourire, même s’il n’y a rien de drôle... Mais si l’on osait parler au soleil, si le soleil s’appelait Armelle, s’il nous comprenait. Si sa lumière était le scintillement des yeux d’une jeune fille ; le monde lui crierait «Armelle tu es merveilleuse!» ; pour qu’il brille encore plus.

  • Serge LEONARD, FRANCE, le 17 janvier 2002


    J'AIME LES ESCARGOTS.

    J'aime les escargots
    sans un tigre dans leur moteur,
    sans chercher à faire les beaux,
    ils sont toujours de bonne humeur.

    J'aime les escargots
    ils prennent le temps de vivre,
    d'admirer ce qui est beau,
    de respirer ce qui enivre.

    J'aime les escargots
    ils n'ont pas besoin de se presser,
    ils ne s'occupent pas des ragots,
    ils sont heureux d'exister.

    J'aime les escargots
    même si la lenteur leur appartient,
    même s'ils ne courent pas au galop,
    ils se sentent très bien.


  • Mambé Sophie, FRANCE, le 17 janvier 2002

    J'ai pris le large
    Avec pour seul bagage
    Un rêve de ciel bleu
    Ce ciel est orange
    Mais qu'est-ce que ça change
    Puisque je suis heureux

  • Sa, Suisse, le 16 janvier 2002

    LE LIVRE
    lecture sacerdotale
    je touche du doigt la preuve
    la clé des phantasmes ultimes
    sourcier qui trouve

    les fumées de la plaine se dissolvent
    dans les fidèles spirales du ciel
    délicieuse est ma part de miel
    ces oliveraies semblent si vieilles
    leur pieds enfonce les brins de laine
    bordant de roses rectangles persans
    terre en feu lave
    le feuillage incandescent est coupé en deux
    le signe est conservé parmi les générations
    l'huile goutte affectueusement adoptant les contours du visage
    permet au déviant le regard pur
    lecture sacerdotale
    voir la beauté prochaine


  • Evelyne, Italie, le 16 janvier 2002

    Je souhaite un monde où toutes choses s'accordent
    Où l'oeil ouvert dise merci à la beauté qu'il voit
    Où nulle ombre ne soit complice d'une joie
    Et où l'amour soit un pays que nulle frontière ne borde.

  • Hardy, France, le 15 janvier 2002

    La jeune fille aux pétales …

    Il y a des endroits où l’hiver dure plus longtemps qu’ailleurs.
    Il y a des endroits où la lumière reste moins longtemps que l’ombre.
    Il y a des endroits où le cœur est entre doute et mensonge,
    Comme une histoire sans fin, à la recherche du bonheur.

    Entre vent et misère,
    entre ombres et parpaings
    où le froid toujours exagère.
    Une jeune fille, pense à son destin.

    Des parfums viennent chatouiller sa mémoire
    Et lui rappelle sa tendre enfance.
    Où la lumière avait fui le noir
    Où la couleur était naissance.

    Elle se souvient de fleurs en liberté.
    Pas celles que l’on cultive sur son balcon,
    mais celles qui naissent au hasard des prés.
    Coquelicots, bleuets, boutons d’or et … papillons.

    Un jour, un coup de vent amena dans son jardin,
    Un pluie de pétales aux multiples couleurs
    Emerveillée, elle se leva de son parpaing
    Et les ramassa sur les dalles en pleurs.

    Folle de joie, elle jeta en l’air ces éclats de fleurs,
    Qu’elle dispersa autour d’elle comme un arc en ciel,
    Le béton, surprit se fendit vert de peur,
    Et laissa pousser quelques immortelles.

    Le soir venu, assise sur son balcon,
    entre courants d’air et béton
    elle attend la prochaine brise,
    Pour que viennent d’autres surprises …

    .. et pendant ce temps …Avec son crayon,
    elle dessine des boutons d’or,
    et plein d’autres fleurs encore,
    pour que viennent les papillons,
    … Sur son balcon.

    Une jeune fille aux pétales de roses,
    rêve de jardins bordés de ruisseaux
    où les maisons aux tuiles roses,
    seraient entourées de chants d’oiseaux.


  • Kamal Aicha, Maroc, le 14 janvier 2002

    Bonjour
    Mes respects pour votre travail
    bon courage et bonne continuation.

    nano poéme:

    les choses que Dieu n'a pu faire
    il les confia à l'amour.


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