Actualités poétiques Lire les poètes Chercher sur l'internet poétique
correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

Et vous aussi, écrivez-nous !
Poésie vive Club des Poètes Accueil

Braves gens, prenez garde aux choses que vous dîtes !


  • Josef Bakou, Allemagne, le 23 février 2002

    La plus belle


    Enfants,
    Il n’existe qu’une symphonie et une seule.
    La plus belle.
    La vie.

    Et vous en êtes les notes joyeuses.



  • Romel Crèvecoeur, HAITI, le 23 février 2002

    J'ai trouvé le secret de t'aimer
    Toujours pour la première fois
    André Breton

    A Kooky
    ma douce
    mon amour
    toi ma longue quête


    Ton sommeil me rend libre
    Libre de te suivre là où tu vas
    De me prolonger et m'effacer

    Tu ignores la chute quand tu dors
    Le temps et l'eau qui sort de la terre
    Ton sommeil me rend libre
    De donner à ma vie le sens de tes paupières
    Le sens de ton empreinte
    Ma vie qui ne dit que toi

    Ton sommeil me rend libre
    De donner à l'amour ton visage
    D'être silence pour te rencontrer
    Te continuer

     

  • Pascal Agneray, France, le 22 février 2002


    Le chant des cimes I


    Je t’ai vu si souvent manquer à ta promesse ;
    Je t’ai cru trop souvent au cœur de ma détresse
    Me tendre en vain la main tout au bord du chemin.
    Sans arrêt du destin se resserrait la fin,
    Mais une fois rien qu’une, orphelin de ce monde,
    Je t’ai vu faire un signe au centre de ta ronde.

    Aurais-je aimé toujours me fondre dans ton corps ?
    Sentir tout contre toi tes parfums, tes trésors ?
    Et jamais dans la crainte, éloigné des défaites,
    Et du temps le chagrin ne restant que les miettes,
    Réveiller alentour le sommeil et les nuits ?
    Aurais-je aimé toujours entendre au front des nuits ?

    Je t’ai vu si souvent manquer à ta promesse ;
    Je t’ai cru trop souvent au bras de ma détresse
    M’ouvrir en vain ton cœur dont me serrait le lien.
    Sans arrêt du bonheur s’est ajourné le bien,
    Mais une fois rien qu’une, attendri dans ta ronde,
    Je t’ai vu faire un signe au ventre de ce monde.




  • Pascal Quero, France, le 21 février 2002

    Avec

    Un point de lumière au fond du regard
    braise qui se ravive et résiste
    à la dictature des mots

    A cette éclaircie ne conviennent pas les murs
    il faut un champ dégagé où chacun
    dépose sa moisson

    Des cailloux ça et là qui parfois paraissent trésors
    en eux je retrouve le chemin d'une maison
    encore à bâtir

    Rien ne sert de se prétendre armé
    la voie vers l'autre est libre
    sous le même ciel

    Comme l'enfant curieux je tends la main
    j'offre un dessin et toutes les couleurs
    s'animent

    Bien plus qu'un point sur l'horizon
    au milieu du champ plus seulement arbre
    déjà forêt

    Un peu de sève
    tout ce qui vient des autres feuilles
    en nos instants se fait paysage

     

  • Y.Y..., FRANCE, le 21 février 2002

    LES GENS:
    Ils aiment les animaux mais ils les chassent;
    Ils aiment les arbres mais ils les coupent;
    Ils aiment les fleurs mais ils les arrachent;

    J'ai peur que quelqu'un me dise "JE T AIME"

     

  • Nacer Khelouz, France/ USA, le 20 février 2002

    Voici une petite chose commise il y a peu; il y a sans doute longtemps. Serait-elle digne de s'assoir timidement a votre table majestueuse? Je n'ose y souscrire moi-meme. de sorte qu'il vous revient de la menager ou (et c'est tant mieux) de la violenter un peu. Voici donc du Temps. N.B.: mille excuses pour l'absence "d'accents": c'est un clavier americain!

    Le vent...
    Le vent naissant decoiffait doucement les tiges
    Planant, dansant au-dessus de ce champs sauvage
    Sifflant et rampant au creux de ce doux paysage
    Y mariant couleurs rebelles de tous ses vertiges

    Son murmure, son sifflement par ces fous rivages
    Lava par rafales puis dessecha cet orage.

    "Toi! haletant, suant aux confins du rivage
    Renmercie le ciel de ce delicieux breuvage!"

    Car la lumiere descend lentement son prestige
    Et son depot affranchit cette terre des litiges.

    La-bas, l'eau ruisselait.
    Beni souffle magique;
    Contact. Abondamment.

    Des gouttelettes clapotaient.
    des incurvations s'etaient formees, d'antiques
    Epoques, en elles, grossirent
    Soudainement montantes.

    Ce matin, aujourd'hui
    La maree de cigognes qui claquettent
    Tel un mirage
    Vapeurs; appel de cet exil du corps.
    Bienfaiteur en ces lieux d'absence.

    Ces oiseaux du depart posent leur sommeil
    Sur la rosee d'un monde en eveil.
    Leur chant berca le berger, crepuscule d'ether
    O renard rodeur, toi l'ombre sous terre

    Plut a dieu et a diable
    Le vent naissant decoiffait doucement les tiges...


  • Guillin Robert, France, le 19 février 2002

    Le ciel déshabillé d’étoiles
    sur la ville
    percée d’arêtes dures
    sans couleurs
    seulement
    quelques veines pailles
    et l’arbre, l’arbre
    immense
    couvert d’oiseaux oranges

     

  • Fraternité Max Jacob, France, le 19 février 2002

    A l’occasion de l’anniversaire de la mort du grand poète Max Jacob (mort le 5 Mars 1944 au Camp de Drancy), les artistes de notre Fraternité organise une cérémonie commémorative le 5 Mars 2002 à 19h00 devant le 7 rue Ravignan - 75018 PARIS.

    Fraternité Max Jacob
    28, avenue du Bel-Air
    75012 PARIS
    Association Loi 1901

     

  • Desire KOUA, Côte d'Ivoire, le 19 février 2002

    [...]


    Le poirier que tu as découvert, chétif dans la pierraille
    Et que tu as voulu soigner a grandi dans ta demeure
    Ses branches et ses racines ont fissuré le toît et le parquet
    Mais tu ne l'abattras pas, je sais, tu en es trop attachée

    Tu aimerais qu'il ne grandisse plus mais c'est impossible...
    Ton amour l'entretient

    N'aie pas peur pour ta maison
    Par son feuillage couleur espérance, il te préservera de la pluie et du soleil

    Si tu as froid
    Comme l'arbre enchanté, il s'ouvrira pour t'accueillir
    En son coeur

    Si survient un incendie
    Aux oiseaux qui sur ses branches se posent, il demandera de te porter
    Loin dans les airs...
    Ne crains pas pour lui, le phoenix est son ami

    Si arrivent des bûcherons
    Aux vers et aux bêtes qu'il protège de ses racines
    Il te confiera...
    Et c'est encore ton amour qui le fera renaître de sa souche

    Mais si tu n'y crois pas, si tu l'abas quand-même
    Il ne t'en voudra pas...
    De toutes les façons il serait mort dépuis,
    Chétif dans la pierraille

    Et le vent te demandera :
    " Pourquoi lui avoir donné un espoir de vivre?..."


  • Essayan Christophe, France, le 19 février 2002

    il y a des manteaux de pluies,
    des gilets à fleurs et des pulls overs blancs,
    il y a des printemps nus,
    il y a des hivers emmitouflés,
    il y a des miroirs brûlants et des rayons absents,
    il y a la foule et ses dunes,
    il y a la solitude et ses déserts,
    il y a des larmes invisibles que tu ne vois pas,
    il y a des ciels teintés d'étoiles filantes,
    il y a des lacs gelés par la lune d'hiver,
    il y a des reflets qui s'envolent sans elle,
    il y a mes nuages blancs, et ton ciel bleu,
    il y a la lumière qui te rend transparent.


  • Hervé Gauthier, France, le 17 février 2002

    Distance

    Cette distance entre nos corps
    Cette tâche dans le décor
    Cette barrière qui nous attache
    A notre triste sort

    Des kilomètres de ce vide
    Entre nos mains
    Comme un fossé entre nos sens avides
    Tout ce grand rien
    Qui nous soumet à la torture du temps
    Le temps de contempler cette distance aride
    Et de se morfondre en dedans

    Cette distance entre nos corps
    Cette tâche dans le décor
    Cette barrière qui nous attache
    A notre triste sort

    Juste se parler
    Mais trop de choses à te dire
    Trop d’amour à donner
    Sans même pouvoir te sourire
    Juste le plaisir de te plaire
    De loin, mais pas le droit de t’embrasser
    Et toujours ces kilomètres qui me désespèrent

    Cette distance entre nos corps
    Cette tâche dans le décor
    Cette barrière qui nous attache
    A notre triste sort

    Toutes les envies
    Et puis tous les désirs
    On les cache ou on les crie
    Ca n’empêche pas de souffrir

     

  • Chave , France, le 17 février 2002

    le poeme s'appelle qui l'a dit
    qui l'a dit
    la tortue ou le singe
    le perroquet ou le message
    qui l'a dit
    qui donc l'a dit
    le tigre ou la tigresse
    le lion ou la sagesse
    qui donc l'a dit
    mais bien sur
    c'est le perroquet qui a dit
    qu'il etait laid
    et c'est le corbeau qui a dit
    qu'il etait beau

[Tout en haut]

Vous pouvez lire les forums des jours précédents. Et vous aussi, écrivez-nous !

Accueil Écrire Actualités Forum Francophones Du monde entier Pour les enfants Résistance