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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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  • Bertrand Ternisien, France, le 29 avril 2002

    Elle est apparue dans mes rêves. Un soir de désespoir, l'une de ces nuits où l' on se demande pourquoi ou pour qui on subsiste. Comme des parasites empilés les uns sur les autres cherchant un petit rayon de soleil mais si belle que même l'épais manteau noir de la nuit n'a pu l'engloutir . comme un ange venu chercher mon âme au coeur des flammes de l'enfer, soudain elle se mit à chanter une chanson si douce qu'elle m'a traversé comme un éclair me rappellant pour qui j'étais là.

  • Philippe Le Boisuc, France, le 22 avril 2002

    Heureusement que vous êtes là pour nous rappeler que la Beauté est dans le coeur de tous les hommes de tous les pays, de toutes les origines, de toutes les religions, et qu'il ne tient qu'à eux de la chercher et de la révéler ! La Beauté, la Liberté, l'Amour... et merde à tous les artisans de la haine et de la bêtise !


  • Jean-Paul TEBOUL, , le 29 avril 2002

    5 MAI

    Une flamme incendiaire menace la France,
    Lui vole ses couleurs et viole sa devise.
    Allumée et nourrie à des feux de violence,
    Elle crépite et s’étend attisée de bêtise.

    Quelques uns, clairvoyants, avaient donné l’alerte
    Avant l’embrasement de milliers de foyers.
    Mais la République, nonchalante et inerte,
    Refusait que l’histoire put ainsi bégayer.

    Il fallut que son corps fut atteint au cinquième
    Pour qu’enfin elle s’éveille et s’attaque aux brasiers.
    Des frissons confus la secouent en elle-même,
    Des remous incessants s’élèvent par milliers.

    Les rues se remplissent d’une marée de voix,
    Mêlant à l’eau le vent pour contenir le feu.
    Il faudra que ces voix se commuent en un choix
    Pour l’étouffer peut-être d’un vif désaveu.

     

  • Smine, France, le 28 avril 2002

    J'ai vu une famille qui ne lit pas les journaux, qui ne regarde pas la télé, qui reste entre elle, et observe les rites transmis de générations en générations, et leurs enfants lire les histoires d'un grand livre avec enchantement. Ils restent entre eux parce qu'au dehors ils sont honnis et mal vus. Eux ne voient rien, ils portent et vivent la journée recommencée comme si le temps n'existait pas. J'ai vu une famille innocente, me donnait une part de leur repas comme s'il en dépendait de leur vie. En rentrant chez moi je voyais les hommes vivre et je fus envahie d'une immense tristesse, puis j'ai croqué dans ma pomme comme dans la vie.

     

  • Jlassi, France, le 28 avril 2002

    C'est comme si

    C'est comme si tu voyais un jour de ta fenêtre,
    les épis de blés dur pliant sous l'alizé.
    C'est comme si tu voyais le soleil disparaître,
    au-delà des montagnes au sommet enneigés.

    C'est comme si tu voyais une ville de lumiére,
    posé comme un rubis dans un désert glacé.
    C'est comme si tu voyais dans mon coeur solitaire,
    des larmes de chagrin de n'être pas aimé.

    C'est comme si tu voyais voguer sur l'onde amére,
    des bateaus de héros d'une autre antiquité.
    C'est comme si tu voyais disparaître la misére,
    afin que tous hommes soient de bonne volonté.

    C'est comme si tu voyais à travers un miroir,
    s'enfuir le désespoir, la fin de tes ennuis.
    C'est comme si tu voyais s'effacer ton visage,
    et nous laisser de toi rien qu'un souvenir.



  • Angélique D, France,Paris, le 28 avril 2002

    Tu es le sang de mes veines,
    Les yeux de mon coeur,
    Tu es la source de mes bonheurs,
    Je suis car tu es,et parce que je t'aime.

    Tu es la flamme de mon âme,
    L'inspiration de tous mes rêves,
    Tu es la force qui sèche mes larmes,
    La main secourable sans trêve.

    Tu es ma passion,mon idole,
    Tu es le seul et l'unique,
    Tu es ma folie,mon idée folle,
    Tu es ma musique.



  • Le naturel, France, le 28 avril 2002

    En ces temps obscurs l'extrème nous entoure, deux êtres cherchent à tromper le peuple, l'un persiffle des propos arogants dans un language trompeur, vole l'espoir d'un monde meilleur, l'autre vomie l'amour et frappe le monde d'une grande stupeur assassinant le rêve d'un monde pleins de couleurs ! Refuser l'extrème, c'est refuser d'être trahi par l'ignorante persécution d'un monde sans coeur
    d'un monde qui arrache la vertu et l'honneur
    Gardons espoir, car l'âge d'or approche, la vie renaît, la poésie témoigne de notre sincérité et nous promet que l'ignorance ne sera plus, seul vivra la connaissance !
    Ensemble reconstruisons le monde non à notre image, mais à l'image de l'amour qui a fait nos vie, qui a fait la Terre, qui a fait l'Univers!


  • Souffle le à l'oreille d'un gamin, pendant que tu y es, le 28 avril 2002

    On est jeune toute sa vie. Tiens, je prends le bateau jusqu'à toi pour te dire cela que tu es jeune toute ta vie si tu le veux. La longue traversée des eaux limoneuses, tumultueuses, bourbeuses et aguicheuses - il faut bien le dire, le désert est mirage, c'est sur les eaux que tu danses, avant de préparer ta plus belle planche, mon ange. Vis donc vis sans plainte et sans te mentir. Si tu trompes dis tu trompes, si tu fais bien, écoute la musique prompte qui vainc la mort à jamais et pour toujours attelle ton coeur aux seules vagues dignes de porter tes rêves, et humble tu regarderas les hommes s'éparpiller, se haïr et se tuer, et tu garderas la fleur de ton coeur vive et sa couleur dans tes yeux teintera le voyage des nuances innombrables et magnifiques qui disent la vie infinie plus tu vas, encore après ta mort qui en vivra de plus belle.


  • Mehdi Aloui , Tunisie, le 28 avril 2002

    Verlaine

    Triste Verlaine dors
    Je berce ton âme, moi
    Ô lugubre condor
    dors mon pauvre roi .
    Quelle est douce ton âme !
    Qu'il est pâle ton coeur !
    Qu'il est immense ton drame
    et ton esprit nageur .
    Que sonts tristes tes sanglots
    Comme tes sens vibrent !
    Ô mon étourneau
    Avide d'oliviers libres .

     

  • BOUDJELIL, ALGERIE, le 27 avril 2002

    Merci à tous ceux qui écrivent et qui me donnent envie d'écrire. MERCI pour ce merveileux espace qui me donne espoir de voir qu' on peut fermer les portes aux méchancetés pour les ouvrir au bonheur .

    Sonnet de la mer

    La mer d'hiver gonfle ses vagues insoumises,
    Noie la clarté du jour de sa longue rumeur;
    Son ciel est ténébreux. Ses couleurs indécises
    Font des regards tendres de dociles rameurs.

    Et dans ses violents ressacs, la lame fougueuse
    Vomit sa rancoeur sur le rivage esseulé,
    L'âme égarée s'énivre de sa mousse houleuse
    Et les sanglots du vent égrènent les volets.

    La mer d'été berce ses vagues, doux clapotis
    Au bord du sable fin et des enfants ravis.
    Ô l'été, cette éternelle journée de fête.

    La mer d'automne est là, elle écume le vide
    Que des amours creusèrent, vastes reflets livides
    Au chant triste et beau que savoure le Poëte.

     

  • Ndiaga Lo, senegal, le 27 avril 2002

    la paix elle aura tous les ages (bis)
    la paix sera moi sera toi sera nous et la paix sera chacun de nous


  • Michel Martin, France, le 27 avril 2002

    Les heurtoirs de bronze
    Ont ébranlé les portes.
    Leur bruit, amplifié par le silence,
    S'est répandu jusqu'au très loin du monde.

    Des îles ont largué leurs amarres
    Pour des devenirs meilleurs
    De leurs sables naissent des mâts
    De palmiers géants

    Sous la poussée du métal
    Les portes ont cédé
    Le souffle est parvenu jusqu'aux chaînes
    Des cimetières
    Où s'agitent des rires dentés
    Qui regardent le ciel.

    De longs cortèges silencieux se lient
    Dans des rues désertes
    Où des pas venus d'ailleurs
    Scandent leurs funestes musiques
    Pour un ultime désastre.

    J'ai senti une main étouffer ma voix
    Et mon cri s'est perdu
    Dans une nuit sans fond.


  • Galimba, , le 27 avril 2002

    Qui que nous soyons nous avons besoin d'une maison, avec de la lumière et un toît. Seulement ça. Un endroit où notre coeur se sente à l'aise et à l'abri. Un creux dans l'univers même s'il risque à tout instant de s'écrouler. Comme le creux des reins, comme l'Origine, une grotte ou l'on entretient la flamme avec vue sur la Mer (ou sur la Forêt). Un endroit où l'on se sent bien, enfin...


  • Marie Juliette Benoit, Québec, le 27 avril 2002

    J'écris

    J'écris pour une volée éphémère de nuages
    sur l'arcade-horizon des blés mûrs
    pour un regard de toi
    pour une main tendue

    J'écris pour cet indéchiffrable bonheur de dire
    par la magie des mots et des rires
    sur la buée du hublot de nos jours

    J'écris pour me rappeler ton nom
    pour la survie des arbres
    et la liberté des rivières

    J'écris pour toi
    dans les étreintes à venir

  • Modjop, France, le 26 avril 2002

    salut ma grande
    hé oui je suis à nouveau sur cette vague
    j'ai pris la première marée
    debout sur ma planche
    je fend la lame d'eau chargée d'écume
    je me stabilise
    je choppe au passage
    la rame de metro
    qui dans un hurlement de freins titanesque
    s'est placée droit sur ma trajectoire
    je me fond à la banquette
    je deviens skaï
    j'attrape le premier pantalon cargo
    et hop reprends la route
    sur des rollers dernier cri
    dans un virage j'aperçois une merveilleuse dentelle
    comme un souffle
    je vole vers elle
    je m'enroule autour de sa taille je joue avec ses cheveux
    je monte vers le ciel
    là, je rejoins les oiseaux qui racontent
    la liberté,
    l'espace,
    tout est sans fin
    et si l'amitié se plaçait dans cette logique
    sans aucun doute
    je suis sûr de t'y retrouver...


  • Hélène, France, le 26 avril 2002

    Voici un poème d'un de mes poètes préférés: Jacques Prévert

    Les enfants qui s'aiment

    Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
    Contre les portes de la nuit
    Et les passants qui passent les désignent du doigt
    Mais les enfants qui s'aiment
    Ne sont là pour personne
    Et c'est seulement leur ombre
    Qui tremble dans la nuit
    Excitant la rage des passants
    Leur rage leur mépris leurs rires et leur envie
    Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
    Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
    Bien plus haut que le jour
    Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour.

  • GUERIN Jean-Pierre, France, le 25 avril 2002

    La Ville Maudite

    C'est une ville où il n'arrive jamais rien; ce sont des collines avec des maisons où l'on trouve des gens qui sont là parce qu'ils se sont trompés. Ce n'est pas un endroit où l'on habite, c'est un lieu où il ne faut pas rester. C'est un point sur une carte à qui l'on a donné un nom mais ce nom ne correspond pas au rien qui demeure dans cet endroit. C'est un lieu où des gens s'aiment après s'être rencontrés puis s'en vont sans savoir ce qui a pu réellement se produire. C'est une ville en laquelle on ne peut pas croire tant qu'on ne l'a pas quittée et le souvenir de ce qui a pu se passer là-bas ne pourra jamais correspondre à ce qui aurait pu se passer ailleurs parce que ce qui est ailleurs à une chance d'exister tandis que ce qui est ici ne pourra jamais se graver dans une mémoire parce que... c'est une ville où il n'arrive jamais rien.

     

  • Liza Fieni, Italie, le 25 avril 2002

    Dans la nuit enchantée

    Lorsque main dans la main
    nous entrons ensemble
    dans la nuit enchantée
    - amour -
    je cueille toutes tes anxiétés
    j'épouse toutes tes ardeurs
    j'absorbe tous tes frémissements.
    Personne ne peut me dire
    si tu es eau, terre ou feu
    si tu m'as ouvert les portes
    et m'as accueillie
    et moi près de toi je suis restée.
    Quand ensemble nous voguons
    dans la nuit enchantée
    tu apaises mes anxiétés
    avec le baume de tes caresses
    tu soulages mes blessures
    avec le nectar de tes baisers
    jusqu'à ce que la lune se lève
    et ensemble nous regardons les étoiles.


  • Véro, USA, le 24 avril 2002

    Quand tu poses avec étonnement ta main sur une épaule douce,
    tu fais jouer la lumière des autres contre la tienne.
    Rien n'est plus délicat qu'une orange sur un dos, un baiser dans l'orange, de l'amour dans le baiser et de l'amour chez l'homme.

     

  • Tentative Recommencée, , le 24 avril 2002

    Tout se déroulait comme une pellicule de film
    doucement ça et là
    la poussière soulève un pan sur la lumière
    et tout autour la nuit recouvre les cris et les pleurs
    sauf la lune pâlement qui sourit
    en contre-champ l'éclat des diamant aveugle les figurants
    et la toute petite fille compte ses billes sur la place
    où pour office de musique une nuée bruissante d'ailes en
    long plan séquence, comme toujours un air de vacances
    survole la mer
    Le travelling est mue par deux mains savantes qui
    traversent le temps comme si de rien n'était
    et au centre
    avec son berger amoureux d'une étoile
    de toutes étoiles brillant comme une seule voile dans le
    vent
    l'arbre fleurit en silence
    et du jour montant se lève lentement une danse


     

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