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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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Une nouvelle rubrique: Flash Poésie.


  • Double_étoile, France, le 12 mai 2002

    Il y a une petite fille qui danse pour mimer la paix, un petit étudiant qui se penche animé au dessus de son livre comme une flamme qui danse et sa voix monte au ciel, des hommes qui glissent leux prières entre les pierres, une bicyclette s'il vous plaît, une victoire pour le match de demain, faites que ses yeux s'enamourent de moi, et ce petit qui range ses chaussures avant les ablutions qui sent quelque chose de très beau au fond du coeur juste auparavant qui le serrait comme pour une explosion et cet autre qui descend du bus dès qu'il pressent un être suspect, celui-là époussette la tombe de son ami, s'identifie aux pierres qui bordent son lit qui adresse un voeu au Messie, à la semaine prochaine il avait dit à son ami, aux bains publiques comme à chaque fois, c'était la dernière fois, et ce vieil homme venu de sa patrie la pologne qui l'a trahie, qui a pleuré une fois il a dit quand on a signé la paix, une fois seulement depuis que sa famille entière fut décimée, tu crois en Dieu ses petits fils demandent...silence, c'est à toi de choisir répond-il, mais tu crois en Dieu?...silence, non...je ne crois pas que Dieu aurait vu ça sans rien faire...mais tu crois en une puissance supérieure? tous trois se sont mis à rire et le soleil monta comme une immense galette d'or pourvoyant au monde sa ration abondante de lumière, d'eau et de vie.

  • David, France, le 12 mai 2002

    Tu a déchiré mon cœur,
    Voilà un problème que toi seul peut résoudre
    Il suffit d’un baiser pour le recoudre.

  • HERLEMONT Catherine, France, le 12 mai 2002

    Bonsoir,

    Je connais un poème depuis des années mais
    j'ignore le nom de son créateur, le voici :

    Je suis rocher sur ce rocher
    Et je suis vent et je suis mer
    Et soleil et poisson
    Et fumée si légère
    Mon cœur s’étire à la ligne d’horizon
    Ô fluidité du temps
    Je suis silence et chant tout à la fois
    Je bois à pleine bouche
    La paix du monde
    Le bonheur à la ronde
    Jusqu’à ce que la tête chavire
    Jusqu’à m’entendre déchiré, ouvert
    Par le cri d’un goéland famélique
    Mais je reprends raison puisqu’il faut m’en vêtir
    Comme liquette et citoyenneté
    Sur le chemin de la maison
    Je laisse là mon vent
    Accroche au port-manteau du rêve
    Mon soleil, la mer toujours à boire
    Ma ligne d’horizon
    Jusqu’à demain.

    Je vous serais infiniment reconnaissante de l'aide que vous pourrez m'apporter.

  • Gaume , France, le 10 mai 2002

    Il y a le destin
    Ce qui ne tremble pas en lui n'est pas solide
    Un tel amour que tu n'as pas assez du monde, ne serait ce que pour un pas
    Une si grande volupté que tu te mortifies pour l'art, alors que l'art est un péché
    Et de se taire, la bouche des femmes est là comme si la pudeur n'était qu'une affaire de sexe
    Et si beau les cheveux falsifiés par une météore que seul le diable a pu leur faire une raie
    Il y a tant de solitude que tu ne vois plus que d'un oeil et tu ne vois plus que le sel
    Il fait si froid que tu étrangles des pigeons pour un peu réchauffer tes ailes
    Et si lourd est la pesanteur que parmis ceux qui tombent, tu as déja roulé
    Il y a le silence tel qu'il te faut prononcer, et c'est toi
    C'est justement toi (je ne sais qui a écrit cela)

  • BRUNEAU, France, le 10 mai 2002

    De l'ami Carême à l'ami Hugo
    J'ai plein de poètes dans mon sac à mots
    De l'ami Prévert à Charles Baudelaire
    Jean de la Fontaine et Arthur Rimbaud
    Gérard de Nerval à l'ami Verlaine
    J'ai plein de poèmes dans mon bas de laine.

     

  • LISANNE, France, le 09 mai 2002

    Ecrire la nature

    Prés de la source
    les sens s'effeuillent
    la nature telle une vierge
    donne ses arcanes
    et l'hedera opiniâtre
    envahisseur de jaspe
    continue lentement son ascension
    frondaison
    occupation totale
    bruissement d'elle
    dans la tourmente
    vers les tréfonds
    jusqu'aux racines
    jardin de l'origine
    arche d'alliance


  • Ce sera un poème, France, le 08 mai 2002

    La famille était assise dans un grand canapé
    au dessus de leur tête un petit chapiteau
    essayait d'englober les mondes et les oiseaux
    on s'était disputé pour une table chinoise
    et quand sonna l'heure sauvage, elle arriva framboise
    et lui à sa suite et moi au milieu pris la forme d'une huître
    j'écoutais avec les yeux sous la brise des trapèzes
    elle dit bien il dit mieux et j'étais transparente sur une chaise
    alors lorsqu'elle se dissimule derrière une étagère minuscule
    il partit faire le guet sur le pavé étoilé
    vindicte ironique, cheveux tirés, racines rouges
    sa colère que masquait un sourire, sa jalouse brise
    m'oppressait, elle avait tort et raison et moi à la fois
    émois et soupçons je me levais d'un bond commander
    entre quelques petites maisons un encas au cas où
    du nougat tout mou pour dégonfler sa moue, pour calmer
    mes serments emballés qui disputaient des flêches
    en mon sein volcanique, il revint le pousseur d'étoile, tête bêche
    las et cachant une larme, mais alors mais pourquoi mais
    c'est elle c'est toi ou moi que suis-je là? à glisser
    sur la corde de vos peines enlacées? pauvre vieille
    aux souliers percés, morsures anciennes, calme là
    oh plus bas, si je pleure c'est l'avalanche demain
    qui gèle les secondes qui coulent ces perles sur sa main
    là vois tu dans son coin glissant vers la mer
    les arbres se penchent pour ouvrir le chemin de son coeur
    la mousse en silence caresse ses petits pieds marins
    et j'ai peur voilà tout et j'ai soif comme un fou
    c'est là que les statues impudiques dansèrent en publique
    que la famille austère passa presque son chemin et qu'à la
    place de mes quilles ont opéra sur moi des béquilles
    et que j'eus mal à marcher mais qu'un souffle frais un hiver
    de papier décalqué sur mon front à venir à venir
    du plus loin du plus haut ici en toile blanche maintenant en
    haut de forme et plus loin toujours plus loin la source déployée
    oh nos ailes nos ailes nous ont rattrapées!

  • Guillemette marion, France, le 08 mai 2002

    Invitation
    Veux-tu vivre sur le sable
    Allongé bras ouverts
    Et le coeur souriant
    Veux-tu rire être saoûl
    De torpeur ma quiétude
    Je te l'offre ouvre la bouche
    Et bois la.
    Moi mes lèvres sont blanchies par le sel des embruns
    Mon avenir j'ai donné aux douces mains du hasard
    Ma liberté j'ai pris au regard de mon maître.
    Si tu désire savoir
    Ne me tend pas la main
    Je ne sais jamais rien
    Mais viens là sur le sable
    Etend toi un instant
    Sois vivant et tais-toi
    Goute au sel de mes lèvres.

  • Galimba, , le 07 mai 2002

    Ce que tu ne sais peut-être pas, c'est que chaque vie chaque esprit est déjà Parfait. Regarde se mouvoir tes mains dans le silence quand elles remontent l'eau du puit (regarde vraiment tes mains faire), tu m'en diras des nouvelles...


  • Olivier Colle, Allemagne, le 06 mai 2002

    Ma petite fille Anna-Louise est morte le 28 février 2002. Au premier matin de sa cinquième semaine.
    J'ai réuni mes émotions dans ce poème:


    Mes intérieurs


    Dans mes intérieurs il y a de grandes plages de cendre silencieuse

    Dans mes intérieurs rugit comme un monstre enfermé
    La certitude que les rêves sont des miroirs cassés
    Des fleurs dérisoires
    Comme l’ombre d’un soleil noir

    Mon meilleur ami est un volcan
    Mon cœur une maison de glace

    Dans mes intérieurs s’égarent parfois des visiteurs
    En habit de tous les jours
    Effrayés, le souffle coupé, mais décidés à en finir vite
    Ils cherchent d’abord la sortie
    Mais il n’y a pas de héros dans mes intérieurs

    Dans le cauchemar étoilé de mes intérieurs
    S’étendent des espaces inutiles
    Un monde déchiré
    Où apparaît le morceau de moi
    Qui ne m’appartient pas

    Dans la lave de mes intérieurs
    Coulent des tremblements inattendus
    Les rires sont la blessure des bouches

    Il fallait enfin m’arracher les yeux pour voir autrement
    Et cette fois-ci savoir hurler
    Nous ne sommes que des cicatrices
    Et nous ne vivrons jamais que dans nos rêves les plus fous

    Infini éternel
    Tu n’auras été qu’une ombre


  • Deric, , le 06 mai 2002

    Je te souhaite

    Inévitable le chemin marcheur

    Marche

    Ce frisson qui respire les vies

    En les rendant

    Et renverse les coupes et les vins

    Pour le bonjour le reflet la force



  • Bzz, , le 05 mai 2002

    Je chanterai pour découvrir le mensonge des miroirs
    pour le chant du matin prolongé jusqu'au soir
    le long du petit chemin connu de la mémoire
    où le temps n'est rien, l'absolu ce simple mouchoir
    j'entends le chant du présent au rythme du battoir
    sur l'eau de vie imaginée au coeur de ce que tu crois être noir.


  • L'homme?, , le 05 mai 2002


    On ment
    on tue
    on triche
    on trahit
    on vole
    on méprise
    on gâche
    on vend
    on torture

    l'homme est plus lâche qu'homme

    quand est-ce qu'on aime
    qu'on donne
    qu'on partage
    qu'on sauve?

    l'homme est plus rare que lui-même

    Mais peut être
    s'il veut.

  • Bruno Lesage, France, le 04 mai 2002

    HOMMAGE


    Pont du carrousel,
    Parce que tu passais flânant d'un autre pas,
    Ils t'ont dit leur visage, leur visage de haine...

    Aujourd'hui, ils paradent, ils paradent sans regret,
    Sept années que tu meurs d'un parfum de muguet.

    (Pour Brahim Bouarram)



  • Anaïs, , le 01 mai 2002

    Je suis à la recherche du poème et de son auteur dont voici quelques vers:

    "Jadis les arbres étaient des gens comme nous.
    Mais plus solides , plus heureux, plus amoureux peut être.
    Plus sages c'est tout."

    Je vous remercie et vous souhaite une bonne journée.
    Anaïs.

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