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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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Si d'aventure, vous passiez par Paris,
Viendrez-vous partager le pain de poésie ?

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

 

  • Ombre, le 21 septembre 2003 par Bérège


    Chemin d'herbe le long d'un mur
    Soleil rose d'un soir tendre
    Ton double sombre
    Dans la démesure
    S'allonge comme pour prendre
    Des restes de ciel bleu
    Et poser sur son visage d'ombre
    Deux yeux.

  • 21 septembre 2003 par Clémence Drine ou Olga


    ETAT TRANSITOIRE

    Tout m'incite à plus de raison, à plus de joie et à plus de modestie. Je crois que c'est le contre-pied d'une mort imminente.

    Qu'adviendra-t-il demain.

    La gentillesse, c'est tout ce qui m'importe.

  • 20 septembre 2003, par Bobby Paul


    Un grand rêve, mon frère,
    souvent ne fait pas appel
    à un grand homme
    pour le réaliser.
    L'Amour avait-il fait choix
    d'un grand seigneur
    ou d'un illustre érudit
    pour son ascension
    de la croix au ciel ?
    Et aux remparts
    du calvaire des martyrs
    qui dans le temps
    n'a pas entendu
    l'humble voix
    des blessures
    qui criait dans le noir :
    "I HAVE A DREAM..." ?
    Alors béni est toujours
    celui que le destin a élu
    et couronné d'un rêve.

  • Caresses/Désespoirs, le 20 septembre 2003 par S.BRETON


    Nous risquons de ne caresser que des espoirs sans fins, nos corps séchés de frustrations, nos corps nourris d'ombres, qui ne demandent qu'un refrain, celui qui les comble.

    Poussez le chariot du temps, des pieds et des mains, poussez encore l'attente au delà de la fin.

    Le temps éreinte, pleurez vos désirs perdus.

    N'allez pas là, allez au delà !

  • Les apprivoisés, le 20 septembre 2003 par Moussa Traoré

    prison,oh prison , innocents enfants tous pris et meurent d'ennui dans la nuit le jour et toujours tristes et crispés sauvages visages jeunes de leur age vieux de leurs pleurs pluvieux sages oiseaux en cages voit-les,voit-les voilés par une lueur de douleur ne les dérange quand leurs pensées voyagent dans le passé c'est l'impatience du futur qui dure à ne point naitre dans l'amer et poignant présent prison,oh prison, prières infinies comme l'univers qui,de la terre vers les airs s'envolent comme des colombes battant leurs ailes, libres dans le ciel prison,oh prison terre luciférienne derrière les murs sourds et muets la voix des anges s'est muée en un silence sinistre et funèbre prison,oh prison frissons de voix au bout d'une meme plainte entend le fouet fou en furie déchirer de sa tranchante caresse leur chair noble et misérable voit cette torture,et ces blessures sur leur ame couverte d'innocence prison,oh prison désert d'ignominie ou se perd l'humaine dignité ou l'hypocrite piétine sur le respect et la fierté ou famine et misère ménent vers des fins fatales et acerbes.


  • Le 20 septembre 2003 par Jesaispasqui


    J'écoutais, j'écoutais...
    Je riais, je riais... Mais...Pas vraiment au fond de moi-même...
    Je te disais des paroles, oui des paroles...
    Des paroles de fière, des paroles, oui... Mais qui me rassuraient moi...
    Je savais bien que si tu le faisais, ce que tu me racontais, indirectement, en riant...
    Trouvant cela amusant...
    Je savais que je m'effondrerais... Je le savais...
    Je conjurais, comme je pouvais, ce que comme destinée, je pressentais...
    Je disais des paroles, oui... Des paroles...
    Je me rassurais, en espérant que ce n'était point ce que toi, tu me destinais...
    En espérant que ce n'était point de moi que tu parlais...
    En espérant que c'était simple échange de points de vue, pour se connaître...
    Je te rassurais aussi, te laissant croire, oui, te laissant croire...
    Que ceux qui me font mal, m'indiffèrent, ne valent pas mes larmes...
    Je te disais des paroles, oui, des paroles de fières...
    Je ne suis rien de ce que je te disais, mon coeur je te l'ai offert...


  • Un Conte, le 19 septembre 2003 par Lio


    La Valse Nocturne

    Sous le clair de lune et le chant des grillons
    Une jeune fille solitaire retire ses haillons
    Sur sa chair nue la clarté des astres
    Et le gouffre de la nuit s'entretuent
    La chaleur enrobe son corps gracieux
    Et les étoiles brillent dans ses yeux
    D'un premier pas de danse, elle effleure la terre
    La poussière se soulève et monte vers le ciel :
    C'est la valse nocturne. Elle implore le ciel !
    Elle ne danse que pour elle
    Et celui dont le baiser l'emportera
    Au coeur de ses pas
    Mais les paupières du ciel s'ouvrent
    Et ses yeux gris ne cessent de pleurer.
    Pourtant suffirait peut-être d'un sourire
    Pour tout changer.

  • le 19 septembre 200309-19 19:03:49, par le fugitif

    Les vivres du voyage ouverts à cent comptoirs
    J'ai perdu des fortunes affranchi leurs esclaves
    La voix de ton amour les prenant par la main
    J'ai traversé les voiles qui masquaient l'horizon
    J'y voyais ton regard tout au bout de mes lèvres
    Leurs miroirs étaient cendre au feu de ton visage.



  • Déjà , le 19 septembre 2003 par Sarah Godfroid

    Le train n'interrompera pas sa course. Les paysages, les gens, tout défile.

    J'aimerai pourtant m'arrêter à chaque gare aussi insignifiante soit-elle pour y dénombrer les oiseaux.

    A peine ai-je le temps de clôre les yeux qu'une nouvelle saison s'annonce, qu'un nouveau cheveu blanc me pousse dans la tête.

    J'aimerais pouvoir contempler les quais, les trains qui ralentissent, admirer l'herbe qui pousse, distinguer le crépuscule du soleil couchant.



  • Le 18 septembre 2003 par Ornela


    Seule comme le désert
    le silence m'entraine ailleurs
    Je réclame mon voyage
    sans bénédictions sans compagnie.
    Toi tu veux me retenir
    par l'llusion de mes rêves bleuâtres.
    Trop tard, tu n'etais qu'un mirage de plus...


  • Sombre organe chagriné, le 17 septembre 2003 par Auburn

    Sombre organe chagriné
    Graine sèche
    Cachectique
    Soleil noir des trous noirs
    Cendres mortes sensitives
    Écorce massive où couve l'expansion d'un monde sensoriel
    Big bang vu à travers tes paupières prophétiques
    Où j'ai bu un poison immortel
    Dans l'argile de tes lèvres
    Au grand jour de tes yeux
    Diluant les fondantes couleurs de l'amour
    Mon cœur prendra racine



  • Automne, le 17 septembre 2003 par Lilou



    Longs sentiers en forme
    De saxophone.
    Rivières de mousses et
    Ponts de feuilles
    Mortes.
    Chants de cerfs et d'écureils
    Châtaignes rousses. Arbres
    Pudiques, rougissants de
    Se dénuder.
    Vent foid serpente
    Cruellement entre les
    Os des êtres décharnés.
    Dernières fleurs qui se
    Referment lentement,
    Soupirant ;
    Tentent désespérement de
    Se redresser
    Puis tombent enfin,
    Meurtries par le vent,
    Vaincues par l'automne.


  • Sur un petit nuage, 17 septembre 2003 par Gérard Chaillet


    Sans vent,
    Désemparé,
    Désarmé,
    Un nuage égaré
    Cherche son chemin.
    Une fenêtre
    S'est ouverte
    Dans le ciel.
    Y apparait
    Un objet
    Bien identifié
    Qui se dit en croisière.
    Tout feu tout flamme
    L'engin s'étonne
    De ce nimbus si calme.
    Qui hais-tu ?
    Je ne suis personne.
    Si tu ne suis personne, au moins
    As-tu un point de chute ?
    Pas vraiment.
    Alors, tu n'es rien
    Mais tu fais de l'ombre
    Au soleil
    Sur la ville en décombres.
    J'ai des photos à prendre...
    Le nuage qui doute
    S'éloigne goutte à goutte.
    Tu pleures ?
    Non, je retourne chez ma mer.

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