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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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Si d'aventure, vous passiez par Paris,
Viendrez-vous partager le pain de poésie ?

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

 

  • Entends le sax où souffle mon amour, le 5 octobre 2003 par Auburn


    À Claudia

    Entends le sax où souffle mon amour
    Cent mille clefs ferraillant sous ses doigts virtuoses
    Entends-le moduler son long solo d'amour
    Sur le swing éternel de tes yeux qui me manquent à la mort
    Entends l'amoureux sax sax fait de saxe bleue
    Trompe empruntée aux déités hindoues
    Entends comme sa voix rauque éperdument barrit
    Par les cieux glauques de tes yeux aux abords de Bari
    Entends comme sa voix rauque éperdument barrit
    Par les forêts cinabre de tes lèvres fou pari
    Entends le sax où coule la lave de mes veines
    Marbre noir veiné d'or de ton corps que j'adore
    Entends-le érupter ses croches incandescentes
    Sur les lignes idéales de la portée des nuits
    Ta chevelure nocturne où mes baisers s'accrochent
    Bonne nuit
    Claudia
    Bonne nuit
    Fais des rêves beaux comme toi
    Beau comme toi
    Beau rêve


  • Le 5 octobre 2003 par Veronique Bachy


    Terre bateau perdu
    Petit point suspendu
    Entre Dieu et Pluton
    Terre, toupie elliptique
    Ricochet de planète
    Petit dé mal roulé
    Boule bleue de nos jeux
    Dangereux d'enfants fous.

  • Le 4 octobre 2003 par Veleta


    Sortons
    découvrir la vie
    si le coeur vous en dit
    Allons
    cueillir les roses fraîches
    de la saison sèche
    Marchons
    nous promener sur le chemin
    bordé de jasmin
    Bougeons
    pour sentir sur nos mains
    l'air froid du matin
    Courons
    dans le champ de coquelicots
    qui carresse la peau
    Sautons
    dans l'herbe à pieds joints
    si ça fait du bien
    Partons
    à
    grandes enjambées
    sans s'arrêter de marcher
    fuyant sans regrets
    le lieu où on était
    on ne trouve pas le bonheur
    il est si bien caché
    alors on va aller
    le chercher ailleurs.

  • INTERLUDE, Le 4 octobre 2003 par CARAMON


    DE LA POUSSIERE DANS LE VENT

    De la poussière dans le vent, de la poussière de sable qui caresse mes pied quand je marche sur les samedis soir de mes vingt ans j'ai le high ce soir j'ai le souvenir de t'embrasser, j'ai tout un mal de mer qui s'échoue sur tes hanches quand je tremble comme avant , avant dans le vent du sud ou je me déchirais sur la morsure de ta vie ou je subsistais en apnée au crochet de tes seins ayant tout brûlés dans ma peau .

    J'ai de la poussière plein le nez depuis que je t'ai perdu au porte des tragédies un mélodrame d'intoxiqué qui se ravage plein de dommages , mes hommages madame je suis mort a pleine tête avec un solo d'océan qui grésille. Se sont mes samedis soir qui subsiste moment d'épopée ou la vague du souvenir s'incruste tel un diamant au font de mes yeux qui se perle des larmeS au coin des feux vif ou je cris des regards de gitans au flammes du temps je cris tant que personne ne m'entend c'est parce que c'est par en dedans que les rivières sont larges en moi trop de débris dans ma tête plein de travers plein de vastes mondes sur des radeaux qui se perdent a l'infinie comme des souvenirs sur une mer glacé. J'ai de la poussière plein le vent j'ai des tourments de mort et parfois de vie j'ai le désert qui voltige des parfums de ciel au mariage du bleu lointain et de l'orange des aurores d'espoir ou dans la l'ombre je m'ennuie de toi. Tant de matin sans toi, tant de jour a brider les yeux quand au loin je te jaugeait avec l'imper que je t'avait offert , la pluie dans mes yeux j'étais heureux et pourtant si loin avec la côte qui creusait nos vallées si loin le soleil qui pourrait te ramener, si doux les vents maintenant que je ne respire plus la poussières qui gonflait mes voiles sur des fleuves qui ne mènent nul part . Maintenant… j'ai de la poussière qui vole au vent et des élans de tornade qui guette mes faiblesses mais j'ai le choix …le choix de tourné avec la nuit dans une danse qui livre a la mort ou le choix de vibrer comme un feux follet dans la nuit si petite la lumière si belle sa course dans la noir je veux jouer avec la nuit et danser au crochet du vent qui se paye un matin sans bruit…sans bruit.


  • L'ultime danse, Le 3 octobre 2003 par SAid Salem (Algérie)



    Je m'en vais libre
    comme une feuille
    fanée d'automne
    au gré des vents
    finissant son destin
    sur ce lac blanc des métaphores
    où l'espoir initie le signe
    à l'ultime danse sur le feu
    de ce rayon de lumière
    au rituel d'une plume
    sous le sourire des étoiles
    mélées de rêves et d'illusions
    pour vous chanter cet amour éternel


  • Le poète, Le 3 octobre 2003 par Fredouille



    le poete
    jette
    des miettes
    dans les tetes
    c'est bête
    mais c'est chouette
    ça fouette
    la
    bête
    qui s'entête


  • Murmure..., Le 2 octobre 2003 par Juliette



    Je voulais forcer l'amour comme je force les mots
    Comme on voudrait cueillir de force un fruit pas encore mûr
    Mais l'amour n'est pas mûr
    Les mots ne sont pas mûrs
    Et l'amour n'est pas mort
    Pour autant

    -

    Et mes mots
    Muets
    Mûrissent
    Dans le secret des rêves refleuris
    Et mes mots
    Epanouis
    S'ouvriront un jour vers ton coeur


  • Enigme, Le 2 octobre 2003 par Alain Jean

    Dis-moi
    Comment s'appelle
    Le fabuleux pays
    Où la montagne fière
    De ses lèvres de feu
    Eructait les étoiles

    Dis-moi Comment s'appelle
    Le fabuleux pays
    Où l'antique géant
    Sous le regard des dieux
    Dormait dans la lumière

    Dis-moi
    Comment s'appelle
    Le fabuleux pays
    Où des nageuses à trois pieds
    Et des troupeaux de gratte-ciel
    Hantent les rêves des bergers

    Dis-moi Comment s'appelle
    Le fabuleux pays
    Où renaissent les îles
    Quand frissonne la terre
    Sous les pas bleus des jeunes filles

    Dis-moi
    Si tu connais
    Le merveilleux pays
    Où de vieilles princesses
    Aux cheveux noirs et aux longs cils
    Ne sortent plus de leur palais
    Pour contempler la mer où planent les hirondelles
    Et les poissons volants


  • Luxuriance, le 2 octobre 2003 par Anonymus Internautus



    LUXURIANCE

    Dare-dare vers l'obscur chemin de douleur Dare-dare vaguant sans demeure fuyant la rutilance de l'or cherchant l'humble gîte ou parler et jaser ne coûte sous Ma tête est une immense voûte éclairée de lumières chatoyantes et glisse animée de compassions gratuites de souffle sadhou. Venez vaguants de la terre animer le jade et le saphir illuminer les trésors dormant depuis mille et mille ans dans le sépulcre de Pharaon Venez car vous seuls avez la clef car vous seuls portez le talisman qui protége la vie qui fait la luxure lit de volupté et de paix qui anime brocart et soie rêche pour que vivent les âmes dans l'amour hors froidure et course aveugle hors mort concupiscente

     

  • Message au traitpassé, Le 1er octobre 2003 par Nadia


    C'est de ma solitude extraite de tes mains
    que je voudrais user, aux futurs lendemains
    les pas indélicats des rives inconnues
    pour passer en revue nos songes absolus.
    Le feu de ta bouche éteint mes représailles
    en ciblant sur mon âme la moindre de tes failles
    que tes jours assemblés au limite d'un rire
    distinguent en fureur les obscurs empires.
    J'ai besoin de ta voix en guide fraternel
    pour dérober le temps sur un ton naturel
    lorsque pèse l'orage aux larmes démentielles
    d'un passé fissuré par des larmes partielles.
    Je reviens m'abriter sous tes gestes guerriers
    car de tous les combats aux crimes familiers
    tu poses, souverain, aux pieds de mes silences
    un amour victorieux qui criblent les offenses.


  • Amour, Le 1er octobre 2003 par Joey


    non tout n est pas perdu
    de nos mythes d'aurore
    ici le soleil brille pour tous
    et on y croit.


  • FAILLES, Le 30 septembre 2003 par Michel MARTIN


    Comme les failles des rocs
    Nos erreurs sont le témoin
    De ce mouvement continu
    Qui sans cesse nous recompose.
    Chaque pas reste gravé
    Dans les strates de la mémoire.
    Moi aussi
    Je regarde au couchant
    les ombres y sont plus fortes -
    Les griffures inscrites
    Au flanc de ma colline
    Comme autant de pages d'un livre
    Dont chacune conserve à l'intime
    De ses fibres sa part de douleur.


  • L'ENTRE DEUX, Le 25 septembre 2003 par yxel


    La vérité est là
    dans l'entre deux
    derrière la porte
    dans le passé
    devant la porte
    dans le futur
    dans la porte
    cet entre deux
    dans ce présent à vivre
    insaisissable
    incontrôlable
    inexpugnable
    dans ce présent bonheur
    que je choisis
    de rêves sans cesse cadeau
    dans ce présent
    qui n'appartient qu'à soi
    fait d'hier et de demain
    qui se nourrit d'hier
    et s'éclairera demain
    la vérité est là
    dans l'entre deux
    le monde négatif
    méchant
    sale
    le jour se cache
    disparait à l'ouest
    pour enfouir loin très loin
    derrière lui
    les malheurs de la journée et d'hier
    le monde positif
    bon
    propre
    le jour se lève à l'est
    pour éclairer la journée la nuit la vie

    xxxxx

    La vie n'est pas
    dans l'entre deux
    elle est LIBERTE
    liberté d'abandon
    pour grandir
    liberté de regards
    pour se donner à voir
    liberté d'écoute
    pour s'entendre et se comprendre
    liberté de travail
    pour se façonner se maçonner
    liberté de toucher
    pour atteindre ton coeur
    liberté de doute
    pour retourner aux sources
    liberté de honte
    pour relever la tête
    liberté de soleil
    pour défier le froid
    réchauffer ton corps
    et VIVRE ....

  • Mirages , Le 25 septembre 2003 par Jean-Louis SIMON


    Nous n'avions que dix sept ans. Aucune excuse ! Bienheureux ! Nous étions presque noyés de passivité et bouffis de fierté. Sur nos fronts s'affichaient de vaines prétentions ; enfants d'idéaux invisibles et fuyants, nous partions sans autre guide qu'une vague cécité qui nous plongeait dans des spirales profondes.

    Nous n'avions que nous à la bouche et rien aux lèvres. L'amour était allusif, détourné et surpris virevoltait au dessus de nos cœurs. Sous les blessures passent toujours les regards bleus et les vieilles chansons. Espoirs ! Tristes élans cadenassés ; manèges des piètres porte voix.

    Nous ne savions que la mélancolie imparfaite et devinée, petits acteurs de mesquines tragédies. Nous ne savions que la caresse et le son des pas. Mais nous humions l'air qui court, l'air qui nourrit et qui brasse. Et nous étions forts de ces mirages, portés comme une plaie porte le cri.

     

  • ET LE CIEL EST POSSIBLE, , Le 25 septembre 2003 par le fugitif


    Ne m'ouvre pas les yeux sur ton visage
    Inconnu
    Je le sens partout répandre sa chaleur

    Tes yeux à ma fenêtre éclairent le paysage
    Et les saisons recouvrent leur mémoire
    Ton sourire éclate dans le vol des oiseaux
    Et le ciel est possible
    Et le bleu part en voyage
    Sur tes cheveux

    Emmène-moi plus loin que l'ombre de mes mains
    Assise au creux des pages.

     

  • Le 25 septembre 2003 par YANNICK JONOT


    Ton corps cliente sur tabouret comptoir Prenant la pose pour troubler mon regard Tes yeux qui jouent à penser mes désirs Les miens qui fuient pour ne pas les trahir

    Et ta blondeur déverse ses cascades Où tes épaules reçoivent leurs caresses D'une pluie d'or qui fini en averse Sur les colines de la Désirade

    Et d'un parfum qui construit le silence A faire pâlir les femmes des fidèles Mettant soudain des amours en querelle S'élargissant à casser les alliances

    Et je te sais jouant à me frémir Mais je ne crois en cet amour s'ouvrant Je me vois laid, la vitrine en péril Et je devine tes lèvres pourtant

    Puis je maintiens ton être dans la nuit Où nos désirs glissent vers l'insomnie Alors nos lèvres parlent enfin d'amour " Désorphelinant" nos corps pour toujours


  • Les beautés sont volatiles, Le 22 septembre 2003 par Jenesaisqui



    Les beautés sont volatiles,
    Elles ne disent pas leur nom mais portent de beaux prénoms,
    Un homme a faim, un pigeon plonge son bec dans la poubelle,
    Les beautés sont éphémères,
    Elles ne disent pas leur nom mais portent de beaux prénoms pour le plaisir d'un regard,

    Elles sont souvent une innocence perdue qu'elles tendent pour des excuses à la face des hommes qui abusent de leur beauté, mais, elles portent aussi, parfois dans leur bras, la vraie innocence que j'aime,

    Sabra s'est envolé, pour un terre à terre florentin, Vivaldi éveille ma joie, c'est entendu, mais les sons rock réveillent mes oreilles quand ma partie rebelle se réveille,

    Les vraies beautés s'effleurent du bout des lèvres pour un baiser virtuel,
    Un son électrique traverse le jour,
    Un son magnétique passe à la nuit,

    Les beautés sont volatiles et éphémères comme l'éclair, elles ont rangé leur revolver pour une rose mais disent bonjour à ceux qu'elles aiment sans dire pourquoi, juste pour l'amour.


  • Ombre, Le 21 septembre 2003 par Bérège


    Chemin d'herbe le long d'un mur
    Soleil rose d'un soir tendre
    Ton double sombre
    Dans la démesure
    S'allonge comme pour prendre
    Des restes de ciel bleu
    Et poser sur son visage d'ombre
    Deux yeux.

     

  • Etat Transitoire, Le 21 septembre 2003 par Clémence Drine ou Olga

    Tout m'incite à plus de raison, à plus de joie et à plus de modestie. Je crois que c'est le contre-pied d'une mort imminente.

    Qu'adviendra-t-il demain.

    La gentillesse, c'est tout ce qui m'importe.




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