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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

Et vous aussi, écrivez-nous !
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Mille excuses, nous nous apercevons avec effroi
que le forum de la semaine dernière n'avait pas été
mis en ligne ! Nous vous proposons donc aujourd'hui
une sélection sur les deux dernières semaines.

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

 

  • Pression, samedi 6 décembre 2003 par Bismoun


    Besoin d'écrire et de nuages
    D'ailes, de plumes de rivages
    Si loin, si près de cette rage
    Trop loin, si près de cette page
    A portée de mots, juste là !
    Tombés, tonnant comme un orage
    La pluie, c'est bon comme une orange
    A croquer, sucer à tout va
    Aller par le chemin des lignes
    Se mouiller sous le bleu de l'encre
    Tendre les bras à ces montagnes
    D'en delà dévalant la pente
    Brûler pour finir dans un rire
    Plus vrai q'une douce folie
    S'allonger pour mieux voir le ciel
    S'éloigner et pouvoir se dire :
    J'y étais ! !

  • Mon ombre m'a quittée, le vendredi 5 décembre 2003 par Laudith

    Mon ombre m'a quittée
    Depuis quelques années
    Elle me précédait
    Puis petit à petit
    Sa course ralentit
    Et c'est à mes côtés
    Que je l'ai retrouvée
    Me suivant pas à pas
    En me tenant le bras
    Je l'ai traînée des jours
    Comme un boulet d'amour
    Puis lors d'un beau matin
    Au détour d'un chemin
    Elle s'est mise à me suivre
    Comme une personne ivre
    Elle peinait beaucoup
    Se dispersant partout
    Par un beau jour d'été
    Mon ombre m'a quittée
    Depuis, je resplendis
    Au soleil de la nuit

     

  • ...I... , le mercredi 3 décembre 2003 par rogo


    on commémore la foudre
    et tes pistolets à poudre ...
    pan pan dans les cotes sanglantes
    t'es morte,
    moi je voulais seulement agiter la boue devant tes yeux
    et ton hussard de coeur qui me ronge
    les sens
    la fleur a le gout de tes mains
    et tes pieds l'odeur de mon lacet,
    mais ce qui me fait le plus peur c'est le baudrier sanglant
    la cloche noire
    du chevalier qui se cache de tes baiser,
    je t'embrasse
    brasier
    et je mets ma main dans tes cheveux
    mais pour toucher ton crane plus facilement
    je dis
    pour sentir ta pensée, naitre et vivre
    par lances-flammes énergiques,
    "hosanna hosanna mon héros ?
    tu veux bien éteindre mon incendie de coeur ?"
    et ton bouclier pare-brise de mon ame
    passeport de l'avenir
    je le mangerai
    je le déverorerai comme un loup affamé
    les vers me sortent du nez
    je jaillis par sangleantes parures
    et puis tu me déboutonnes
    le coeur
    alors maman a arrêté de me repasser mes petits cols anglais,
    tu sais :
    ceux qui puent l'amidon de mon destin
    ... je t'embrasse très fort
    et je pleure presque de joie,
    en te regardant :
    les touristes de mon coeur tu sais,
    j'ai fait comme tu as dit,
    je les ai renvoyés eux et leurs appareils photos,
    je ne suis pas la tour eiffel !
    je suis plutot le pont vers l'autre monde
    le pompier qui marche sur vos débris de sentiments,
    voilà je brille dans mon casque d'argent
    et j'ai la médaille du salut planétaire,
    bon je t'aime, je suis écrivain
    et plus que tout me plait ma propre main :
    j'y lis les lignes de ton destin.


  • petite chose, mercredi 3 décembre 2003 par Jean-François DAVID


    Lon ! viens tout près de moi sous le pin parasol… ici l'on boit de l'ombre ; goulûment.
    L'amour flash, les cœurs lâchés à vif, battant la chamade et la plaine !
    Tan ! viens tout près de moi sur le sofa bleu… ici le temps attend ceux qui s'aiment ; patiemment.
    L'amour fleuve, les cœurs abandonnés livrés, Toute une vie.
    Zi ! viens tout près de moi sur le lit ressort… ici l'on s'extasie sur nos corps tiédis ; longuement.
    L'amour crac crac, les cœurs pétris exaltés ; toute la nuit à cor et à cri.
    Lon ! Tan ! Zi ! viens tout près de moi… T'aime ! Je t'aime !

  • L'habit d'apparat, le mardi 2 décembre 2003 par Jemde

    Je serai ce que sera la mer qui me boira
    Je serai sa tempête
    Je serai sa marée
    Je serai son reflet dans le bleu de l'été
    Je serai dans ses doigts qui roulent les galets
    Dans ses bras qui portent les bateaux
    Je serai l'éternel et bleu manteau
    De la maison bleutée
    Son habit d'apparat


  • blues for pearl , mardi 2 décembre 2003 par Stephane Serra

    Passe la nuit dans ces bras, qui ne sont pas les miens
    Gémis souris, cries et peut être qu'au matin
    Une tendre pensée t'inondera du parfum
    De mon esprit tordu et puis manichéen.

    La tendresse que l'on donne sans s'en aller trop loin-

    Sur le bout de tes lèvres je décide un ravin
    Où je tomberais sans peur, si tu coupes ma main ;
    Un abyme délicieux où je saurais me perdre
    Me trouver et renaître pour brûler comme un cèdre
    Sur une terre aride, royaume de ton amour
    Qui n'entend pourtant pas mes imprécis discours.

    La violence que l'on sent dans le moindre dédain-

    A trop évoluer en semi liberté
    Tout nimbé d'un passé qui ne laisse pas son tour
    On finit écrasé par le poids de sa tour
    Avec sa solitude pour seul humilité
    Et le sens de ses choix comme ultime recours.

    -La plénitude abjecte des amoureux sereins-

     

  • Marée musicale, mardi 2 décembre 2003 par Marion Lafage


    Chanson façonnée autour de beaux sentiments lisses
    Chant à toi, sons pour toi glissent
    Au fil de l'eau,
    Sous ton bateau ondulant
    La montée des eaux musicales
    S'initie, monte, s'élève, se répète
    Jusqu'à la brisure harmonique finale.
    Singulier diapason sans partage possible
    Le rythme t'apprivoise, la sonorité se fait intime,
    Couplets et refrains se succèdent selon ta route maritime
    Et c'est bientôt en toi la pluie sonore
    Mer croisée de mots salés et de notes inondantes
    Qui résonnent dans ta grotte embarquée.
    Ton vaisseau s'offre intérieurement aux vibrations
    Et plonge dans la longueur d'onde
    La météo musicale est à son acmé
    Ton oreille aux aguets
    Poursuit son quart
    Passivité étrange
    D'une observance paradoxale
    Borde un peu ton écoute
    Anticipant sur le grain sonore à venir
    Tu guettes le moment de lassitude
    Mais tu pourrais encore parcourir d'infinis milles
    Sur cet air-là
    Ne crains donc pas d'économiser ton plaisir
    Vers l'étiage rythmique
    Qui épousera bientôt
    Le roulis languissant de l'instant.
    Les basses eaux annoncent la fin du voyage accoustique
    Il faut patienter jusqu'à la prochaine marée
    S'arrêter au silence de l'écluse
    Loin des écueils discursifs des hauts-fonds.


  • Le lundi 1er décembre 2003 par Lo suiker

    nuit d'orage nuit de vérité
    dans les cieux tremblants éclosent mes rèves
    jeune fille douteuse dans un lit froissé
    un bol de pop-corn et mes angoisses encore une fois
    oui j'ai offert mon corps
    et des fleurs éparpillés sur le trottoir
    te diront mes joies et mon passé
    mourir pour un garçon qui embrasse comme un patin à glace
    jamais jamais
    mourir pour Musset
    et je n'aurai pas peur
    debout sur le pont de me jeter dans l'eau
    Violée par le torrent
    Violée par le torrent
    ma robe est une arme
    oh
    de la douleur naissent les larmes
    des larmes nous feront des perles
    et ils nous appeleront poètes.


  • Petit moment, Solitude, le lundi 1er décembre 2003, 17h22 par Aurélien

    Ces petits bancs vides,on croit qu'on est seul. Mais cette petite nature nous accompagne.

    Avec cette musique je respire et prend le large. Je suis rêveur et je laisse cette odeur remplir mon nez. J'aime ces sensations redonnant goût à ma liberté. Ces feuilles jouant comme des enfants,elles sont couleurs feu, dans ce terrain de jeux. Comment ai-je pu pensé à disparaître alors que le meilleur reste à venir. Le meilleur de dame Nature,qui me guide sans jure. Elle me prend sur son épaule et m'aide à traverser les hommes, donne à mes yeux une sensibilité que j'ai souvent cherché. Je te suis mon Amie.

     

  • Désir, jeudi 27 novembre 2003, par Lucia Sotirova

    Ton corps est la pluie
    que je bois
    goutte à goutte
    Ma soif roule sur ta peau
    en écoutant le murmure
    de tes doigts
    Ma soif de toi
    respire le parfum sauvage
    de tes cheveux
    et devine sur ton chemin invisible
    l'écho de tes pas
    Tu frappes à la porte
    de mes nuits
    fuyant et réel à la fois
    Je caresse
    tes épaules de lumière -
    ils ont le goût des figues
    quand j'ai faim de toi
    Ton corps
    est un torrent de feu
    au milieu du désert
    qui sèche la rosée
    de l'attente
    Ton toucher
    allume mon chant
    Ma mémoire t'enlace
    et t'attire à moi
    à travers ce paysage
    ardent et vaincu
    Fuyant et réel
    à la fois
    tu ouvres la porte
    de mes nuits.


  • Brin d'herbe, le jeudi 27 novembre 2003 par Sarah Godfroid

    Parfum unique, flamme colorée, montagne la plus haute, la seule que je vois sans me mettre sur la pointe des pieds, petite feuille d'automne ramassée pour ses teintes sublimes, soleil des nuits funestes, île accueillante au sable très blanc, au parfum si doux ; mon amour.


  • Le 26 novembre 2003, par Anet

    Brumes ...

    J'ai le silence en moi qui chante mollement
    La brume dans mes yeux capitonne ma tête
    Je flotte et je me berce dans le temps qui s'arrête,
    Une langueur soyeuse entre ses bras me prend.
    O paresse enjoleuse ! Que tes bras sont calins !
    Emporte moi très loin de ce monde en colère ,
    Fais de moi une plume qu'on lâche dans les airs
    Et qui tombe en battant la mesure du rien.
    J'aime, j'aime sentir qu'il n'y a rien à faire,
    Demain sera bien là pour mourrir un peu plus !
    Prenez moi dans vos bras et ne me lachez plus
    Vous qui savez pourquoi on doit vivre et se taire.

     

  • Chorégraphie, le mardi 25 novembre 2003 par Marie

    CHORÉGRAPHIE

    Avec l'air translucide, le souffle crée un ballet de plongeurs invisibles qui réjouit notre âme en vase clos.
    La confiance naît de ce ballet
    La bonté naît de la confiance
    La joie naît de la bonté Avec le passé, les pensées créent un théâtre de fantômes. Avec le futur des films à sensation.

    Tout se passe comme si les nuages jouaient sans cesse avec le soleil.

    Dans cette diversité de paysages,nous devenons tour à tour metteur en scène et spectateur.

  • le 24 novembre 2003, par Jack Harris

    La balançoire


    J'aimais beaucoup ce jeu charmant
    Etant enfant
    Que l'on jouait dans le jardin
    Près du sapin.
    Je la revois dans ma mémoire
    La balançoire
    Qui soulevait de branche en branche
    Ta robe blanche.
    Et je l'entends dans mon délire
    Vibrer ton rire
    Qui s'échappait dans un long flot
    Comme un sanglot.
    Il s'est éteint ton rire d'argent
    Depuis longtemps
    La balançoire, elle, est restée
    Toute rouillée.


  • le 24 novembre 2003, par Bérège

    Eclaboussures


    Le lac.
    Un poisson jaillit
    Eclaboussant le silence.
    L'eau brisée,
    Des myriades de fragments étincellants
    Eparpillérent le reflet
    D'un papillon imprudent.

     

  • le 23 novembre 2003, par Joyces

    Infiniment petit


    Il y a tant d'amour pour exprimer la vie,
    c'est de s'ouvrir encore à un amour d'automne.
    Dans un coin de nature c'est l'étoile qui luit
    c'est l'espoir de celui qui reçoit et qui donne.
    Le poète rêveur prend sa plume enfiévrée.
    Il louera la forêt, le ciel et les oiseaux,
    ayant trouvé le mot traduisant sa pensée
    murmuré doucement dans l'onde d'un ruisseau.
    Cheminant lentement dans ces sites isolés,
    il se ressourcera l'espace d'un instant,
    et laissera voler dans le vent ses pensées,
    ainsi de grands avions gigantesques et puissants.
    Entre le jour qui fuit et le soir qui survient,
    contemplant ému la profondeur de la nuit.
    Il restera là sans bouger jusqu'au matin,
    perdu, égaré et infiniment petit


  • le 23 novembre 2003, par Jacques ROLLAND

    Ma mère


    Son petit parapluie voltigeait dans la foule.
    Son petit parapluie
    Dans la foule voltigeait ma mère
    Obsédants ces mots revenus
    déposés dans un souffle
    sur la vague légère.
    Légère ma mère
    son petit parapluie faussement débonnaire
    avec quels fantômes croisait-il le fer ?

    Ma mère
    parapluie petit voltigeur
    main de noyée
    dans la mer aveugle des marcheurs
    ton fils écrit des mots dérisoires
    qu'on retrouvera peut-être
    serrés dans la main d'un passeur.
    A moins que la mort ne vienne avec l'oubli
    quand les mots
    cendres éparses
    auront cessé leur petit roulis.

     

  • le 22 novembre 2003, par Saïd Salem

    La chaux des métaphores


    Je vois l'éclat de ton sourire briller à l'horizon azuré de cet espoir grandissant
    parsemé d'étoiles où muses et sirènes courent après l'ombre des papillons
    venus de l'Inde ou des fins fonds de l'Afrique aux ailes des rimes pour assister ce
    poète amoureux mais égaré sur cet univers bâti entre tes mains frileuses à la
    transparence des mots pétris en marbre et cristal hanté d'énigmes et mystères en
    fée, génie ou en esprit de notre secte baptisée à la gelée divine des pensées
    édifiantes en ce temple sacré d'amour éternel où l'âme noble et innocent prie parmi
    ces créatures frêles qui ,dans le désert des solitudes mouillées de rosée mêlée
    de rêves et d'illusions voltigent de branche en branche à travers ces arbres sarcés
    aux fruits succulents d'amour et liberté plantés au seuil des consciences tressées
    en guirlandes de beauté dont vous meublez,badigeonnez votre nuit de nostalgie à
    la chaux des métaphores exilées.

     

  • le 20 novembre 2003, par Laudith

    Et tu savais déjà


    Gémissant sous le vent
    Le vieil arbre pliait
    Ses branches se dénudaient
    Pour laisser apparaître
    En grandes ombres chinoises
    Des spectres de l'enfer
    Tu écoutais la plainte
    Du jour fuyant la nuit
    Le ciel pleurait doucement
    En couvrant d'une bruime
    Tes cheveux libérés
    Au souffle de l'automne
    En serrant contre toi
    Ton chandail un peu grand
    Tu laissais libre court
    A tes pensées confuses
    Mais ce qui importait
    C'était d'abord de vivre
    Bien-sûr pas mal d'écueils
    Parsemaient ton chemin
    Chaque jour apportait
    Une nouvelle pierre
    Et tu savais déjà
    Comment les éviter

     

  • le mercredi 19 novembre 2003, par Jacques Salomé

    Un Océan de tendresse

    " Nous sommes chacun d'entre nous des inédits de la vie,
    sans aucun brouillon ni essai possibles, avec seulement
    l'unicité de notre présence au monde."


  • le 18 novembre 2003 par MP Champagne

    Sourire

    Il est doux de s'asseoir, au soleil du matin, Au souffle printanier, sur un banc du Jardin - Souffle léger et pur -quand la nature en fête A reverdi le pré d'où sort la pâquerette Et qu'apparaît la fleur au bourgeon entrouvert ;
    Lorsque l'arbre frileux vient de bouder l'hiver ; Quand les grands végétaux qui bordent les allées- Où au sable très fin des graviers sont mêlés- Cherchent à dissimuler le nid du merle noir ; Cependant que l'oiseau au bec
    rouge orangé Regagne la couvée où il va se loger, Là, tout prés de ce banc où je viens de m'asseoir.P . Les couleurs éveillées du début saisonnier Teintent les arbrisseaux comme le forsythia Ou comme le petit, aux deux
    couleurs, lilas. Mélange de parfums dont l'air est imprégné. Toute inquiète pensée, toute réflexion vaine, Et tout repli sur soi lorsqu'on a de la peine Deviennent étranger, et l'on se sent porté Sur l'aile du Zéphyr qui filtre entre les branches. En oubliant le temps et notre tête blanche Signe des jours passés, à ne pas regretter :
    S'en aller vers l'avant, car il faut y souscrire, En faisant à la vie un très gracieux sourire.

     

  • le 18 novembre 2003, Laudith


    Belle tu l'es encor...
    Dans les replis de l'âge
    Tu t'aperçois enfin
    Que malgré les outrages
    Tu es encor très bien
    Tu as tellement donné
    Pour très peu recevoir
    Tu t'es même effacée
    Retournant ton miroir
    A l'ombre de celui
    Que tu portais aux cieux
    Tu as vécu la nuit
    Pourtant tu valais mieux
    Par la force des choses
    Tu sors de ton cocon
    Au monde tu t'exposes
    Dans un flot de questions
    Tu vogues dans les airs
    Au gré de tes envies
    Oubliant les repères
    Emprisonnant ta vie
    Exposée aux regards
    Qui se posent sur ton corps
    Ton espoir redémarre
    Car belle tu l'es encor

     

  • le 18 novembre 2003, Lucia Sotirova

    Qui es-tu?


    Je viens m'abriter
    sur ta plage d'argent,
    mes châteaux de sable
    suivent le vent,
    mon ombre - ta lumière
    et ma chaleur - ton froid.
    Tous mes ailleurs
    frappent à ta porte
    et mes désirs respirent
    tout simplement...
    Je suis une lettre écrite
    par la main de l'attente.
    Qui es-tu,
    ma nouvelle langue
    qui jaillit de nulle part
    en enlevant la cendre
    de mes paroles brulées ?
    Quel fruit sauvage
    désaltère ma soif ?
    Il vient - de quel forêt ?
    De quelle douceur de l'enfance ?
    Ton poème de feu
    profond et clairvoyant,
    a allumé ce soir
    une étoile qui chante !
    La page de ma poésie
    apprend de nouveau l'infini -
    elle est blanche
    comme l'écume des vagues
    et muette comme l'oubli.
    Quel jour sommes-nous
    aujourd'hui ?
    Quelle saison ?
    J'ai effacé les paysages
    et les murs de charbon
    obéissants à des lois
    immuables.
    Simplement je m'abrite
    sur l'argent de ton sable...
    Je suis l'océan qui erre
    dans une goutte de pluie
    en suivant ta soif
    à travers l'inconnu.
    Qui es-tu ?
    Qui sommes-nous ?
    Qui achève mon chant ?
    Sous ma plume de lumière
    rit le néant.



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