Actualités poétiques Lire les poètes Chercher sur l'internet poétique
correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

Et vous aussi, écrivez-nous !
Poésie vive Club des Poètes Accueil


-> Imprimez et faites passer (s'il vous plaît)<-

En 2004, comment en 2003, 2001, 2002, etc.
Tenir L'âme en état de marche

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

  • An Onyme, le 3 janvier 2004


    Et Cendrars me disait : Allez petit vas-y
    On ne sait jamais vraiment écrire les autres
    Ne savent jamais tout à fait lire
    La vie est belle comme une page blanche
    C'est une promesse du dimanche
    Il pleut à Saint-Germain-des-prés
    Et ma vie coule à flot sur la Volga
    J'ai des yeux de carnaval
    Et la nuit brûle
    Comme la tour Montparnasse
    Embrasse le soleil
    On ne sait jamais
    On devine
    Mal
    Et la vie nous pardonne



  • Ne venez plus vous taire, dimanche 28 décembre 2003, par jemde

    Ne venez plus vous taire en me jetant vos yeux
    Tout luisants de misère.
    C’est aujourd’hui Noël et l’habit des lumières
    Tout de feu, d’étincelles
    A grimé les mendiants.
    Ne venez plus vous taire et brandir vos coupelles,
    Je ne veux plus entendre
    Que les jeux des enfants et le doux froissement
    Des papiers camaïeux.


  • Un mot pour ma patience et ma résistance, le samedi 27 décembre 2003
    par Mohammed SAFIR


    Tu es le paradoxe dans le paradoxe !
    Tu nourris la revanche par la patience
    Tu prie Dieu, dans le vin céleste
    Et je suis riche
    Par mon défi à la misère,
    Je ne possède même pas un grain
    Mais je surveille celui des autres
    Je n'œuvre pas pour le changement,
    Pourtant je suis la victoire inéluctable.

  • Patience, vendredi 19 décembre 2003 par Léon

    Cheminer en silence
    patience féconde
    du pré bordant la rivière
    arbres dénudés
    cieux en gris de lumière
    essentiel
    bruits d'hommes
    attentifs à leur tâche
    simplement regarder
    heures accomplies
    nourrices délicates
    s'en revenir le soir
    écrire à petit feu.

  • Passage, le lundi 15 décembre 2003 par TOMA

    A l'aube, au crépuscule,
    aux instants équivoques et changeant,
    je suis.
    La voix creuse un sillon d’étant,
    inventive éperdue brisant la chaire par bouts,
    remisant le gain dit à chaque instant re-né.
    Lucarne brune et ronde sur les toits amadoués roulant d'or et d'absinthe,
    implacable lucarne,
    et ronde fort heureusement sinon contraire en coins, accusatrice,
    et brune sur le ciel gris, sur les toits sombres et les torchis de terre accumulée.
    Appendice délateur de ritournelles faussées au rythme des semelles,
    à l’épuisement des yeux mal devinés par le cas mal,
    mal vus mal pris c’est ordinaire,
    à l'encolure-dentelle des articulations rouillées,
    à l'aveu de l'œil vif, enfin, allumé d'épices forts et de rougeurs cachées.
    A l'aube, au crépuscule,
    aux instants équivoques et passant,
    je fais ma voix,
    mais l'entre deux,
    faussé,
    faussant,
    m'isole,
    de la Voix que je veux, que je sais,
    et que je suis parfois,
    à l'aube, au crépuscule chanté.

  • Le clown est nous, vendredi 12 décembre 2003 par Poké

    Des rires, autour, et lui, perdu. Le nouveau clown est sans chaussures. Une larme noire au regard. Une lame à cœur perse la clameur. Il est nu, sans chaussure. Le mal au cœur.

    Les yeux rieurs, autour, crient de le voir si nu. Un clown sans chaussures, est-ce encore bien un clown ? Qui est donc un ange sans ses ailes ?

    Ce clown sans chaussures doit partir, le conseil l'a tranché. Un clown sans chaussure est un clown déchu. Les autres, aux yeux rieurs, ne veulent plus de lui. L'âme du village, leur arme, l'expulse de leur cercle.

    Ils savent bien, ici, qu'une chaussure, jamais, ne s'en va seule. Le conseil a volé, encore, au secours du village. Un homme était de trop, à vivre, et ce fut toi, mon clown, le funeste fusible.

    Les yeux rieurs, déjà, se taisent à ton départ. Une lame au cœur, ils saignent, et savent bien, en silence, qu'un menu larcin, un jour, les mettra à nu.


  • Le jeudi 11 décembre 2003 par Lo suiker


    mon coeur chavire
    pour un triste Lord
    et dans les méandres poisseux de mes jours
    j'ai bien tout d'une jeune fille idiote
    avec des robes trop fraîches
    et des paillettes trop claires
    Je me hais, je me hais comme je hais le romantisme
    effacez mes reproches poètes que j'adore
    mais les larmes fêtées ne m'amusent plus
    Rouge et sanglante comme une fleur assassinée je me dresse face à lui
    qui me fait battre tout entière
    Qui me fait me battre
    pour un simple mot de ses doigts
    et je suis là et il est là et nous sommes toujours seuls
    dans les marées incessantes
    Noires et froides
    de ses terreurs
    De mes angoisses
    une boite en forme de coeur pleine de bonbons empoisonnées voilà ma vie
    et je l'aime et n'en veux pas d'autre
    tu m'entends ? ! Amour de mes nuits ! je t'aime et je n'en veux pas d'autre
    mais je me hais plus fort encore
    oh
    comment moi canif si dur doté d'encre
    comment peux-tu me faire tomber de toutes ces marches
    que j'ai payées si cher ?
    Comment pour un simple garçon ?
    Comment pour un simple toi ?
    Tu me voles à moi même
    Mais des milliards de chansons l'ont déjà dit Plus beau que moi
    hold-up de ma tendresse tant pis si j'ai peur
    je pleurerai et tu ne feras rien tu me l'as déjà juré
    MON MALHEUR EST QU'UN BAISER EST TOUJOURS UN BAISER



[Tout en haut]

Vous pouvez lire les forums des jours précédents. Et vous aussi, écrivez-nous !

Accueil Écrire Actualités Forum Francophones Du monde entier Pour les enfants Résistance