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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.


  • Espoir, 1er février 2004 par Said salem

    pousser l'espoir à la limite
    tenir le courage par les corne
    l'ombre rebelle par les cheveux
    garder sa lyre en secret
    cueillir la fleur des eaux en solitaire
    sur le bleu des horizons en brave chevalier
    miracle l'écho des cris muets
    sur ce pavé blanc des songes
    dont l'âme aux arômes de volonté
    germe en grains d'amour
    sur cette île boisée de rêves exilés
    où ces oiseaux aux ailes des rimes
    chantent paix et liberté universelles
    au galop mon cheval aux soupirs
    des vapeurs couvrant les prairie
    où ces enfants poussent une brouette
    aux roues creuses de tonnerre
    pour découvrir ce mystère
    ce n'est pas la faute de mon île
    s'ils ont un coeur amoureux
    à vous offrir ces fruits
    succulents en gain d'amitié.

     

  • Bonne année, samedi 31 janvier 2004, par Estelle

    Bonne année à toutes les choses : Au monde ! à la mer ! aux forêts !
    Bonne année à toutes les roses Que l'hiver prépare en secret.

    Bonne année à tous ceux qui m'aiment Et qui m'entendent ici bas...
    Bonne année, quand même
    à tous ceux qui ne m'aiment pas.


  • Démarré, mercredi 28 janvier 2004, Sarah Godfroid


    Lampes allumées
    Chaque soir, aiguillages réduits,
    Changement de couleurs.

    Chaque pas en avant, chaque respiration, chaque réveil, chaque
    baiser, chaque fois qu'on enlève, qu'on remet son manteau, chaque
    saison, chaque parole, chaque fois qu'on décroche, qu'on raccroche le
    téléphone, qu'on s'endort, souvenir du sommeil éternel.

     

  • Paroles, le mardi 27 janvier 2004, par lucia sotirova


    U
    n sourire, un seul,
    pour parler sans paroles
    au désarroi, aux blessures,
    aux brûlures, à l'inquiétude,
    à l'indifférence, à la plainte,
    à l'ignorance, à la conscience,
    à l'inertie, à l'humiliation,
    à la vanité, à la raison,
    à l'espoir, à l'attente,
    aux désirs, aux passions...
    Un seul sourire,
    étincelle sublime,
    dans l'immensité déroutante
    de tes yeux !
    "Tout en moi cherchait
    et moi aussi j'ai demandé."(1)

    *

    J'ai vécu
    tes arguments, tes questions,
    tes préjugés, tes épreuves,
    tes démandes, tes reproches,
    ton corps, tes caresses,
    ton péché, ta volupté,
    ta soif et ta faim,
    ton amitié, ta complicité,
    tes faiblesses, tes illusions,
    tes paroles, ton silence,
    tes gestes, ton regard
    Je n'ai plus de temps pour toi -

    j'ai vécu ton existence.

    *

    Ce n'est pas moi,
    je n'ai rien cherché,
    esperé, dissimulé, désiré,
    je suis irréelle, imprécise,
    translucide,
    mon corps est de vent,
    d'écume et de vagues,
    ton corps est de terre, de feu et de froid.
    Tu me regardes sans me voir,
    tu me caresses sans me toucher.
    Ce n'est pas moi,
    c'est une autre,
    un autre toi,
    un autre amour,
    une autre confiance,
    une autre piège,
    une autre conquête,
    une autre vérité,
    une autre justice -
    la mémoire du sang.
    "Et je t'aime moi
    dans la nuit qui chemine."(2)


    *

    Ecoutez,
    ne faites pas les étonnés,
    les pressés, les oppressés,
    les rejetés, les désolés,
    les ennemis, les jertfes
    les innocents, les distraits,
    les vainqueurs, les lâches,
    les pauvres d'esprit
    Et n'importe quoi encore,
    et n'importe quand et où,
    écoutez tout d'abord
    avec le coeur,
    avec l'impossible,
    avec votre soif,
    la soif de l'autre.

    *

    Je suis ton chemin,
    je suis ta vie,
    je suis ta mort,
    je continue ton visage,
    ta bouche, tes mains,
    ta peau, ton odeur,
    ta sève coule
    dans mes veines,
    ton rire résonne
    dans mon rire,
    je perds ton équilibre,
    j'accueille ta chaleur,
    je tremble de ton froid,
    je frémis de ton absence,
    je vis en toi,
    mon amour,
    plus lointaine que personne.


    *1, 2 : Raphaël Cohen

     

  • Offrande, le mardi 27 janvier 2004, Vénus Gauthier


    car je murmure à ton oreille
    doucement
    je t'aime plus que la distance au soleil
    prends moi pour mère
    et endors-toi
    contre mon sein
    tu m'offres le fou rire des roses
    sagement
    moi je te cède
    mon coeur et mon corps encore jeune
    comme amant


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