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correspondances poétiques, Club des Poètes
Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.
Et vous aussi, écrivez-nous !
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Nota Bene : Tous les messages et poèmes sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.


  • Le roseau immortel, dimanche 25 avril 2004 par Said Salem

    Un coteau
    au fond
    d'un arbre
    le coeur a ses secrets
    l'ombre est blessée
    sur ce champ d'usure
    au silence creux des mots
    poussant en épis de nostalgie
    où l'oiseau reste indifférent
    à chanter amour et liberté
    comme ce roseau immortel.


  • Espoir et calamités, le dimanche 25 avril 2004, par Khaled


    je te cherchais
    je te cherche,
    ainsi pour te trouver ,
    ici ou partout
    dans ces coeurs doux
    alors je ne t'ai pas trouvé
    où es-tu espoir ?
    dans tout ce noir
    viens me sauver
    c'est un extrait de cette douleur qui sonne au fond de mon coeur



  • Sous me paupières, dimanche 25 avril 2004, par fleur de nuit


    La nuit en sursis
    la nuit en couleurs
    la nuit lumière
    éclate dans ma tête
    se lèvent des collines
    de tendresse
    des torrents
    pétillant d'ivresse
    un cyclone bleu palpite
    l'espoir renaît en moi
    tel un labyrinthe lumineux
    les ombres noires
    valsent sur un nuage écarlate
    mon coeur s'échappe
    pour se glisser vers toi
    mes paupières s'abandonnent
    et la nuit vient
    chaude comme les entrailles de la terre
    caressante comme un souffle d'enfant
    enivrante comme une forêt de bois précieux
    musc cèdre ambre santal
    ton odeur vagabonde
    frisson ludique
    ma peau s'enroule
    au fil de ta passion
    source intarissable
    obscur bonheur du soir
    aux réverbères de nos regards.


  • Semaine sainte, samedi 24 avril 2004 par Anne-Marie Carrere


    Les cycles embrasent la Lumière
    Montée de sève et de sang
    Le regard en perspective
    Sommeille entre deux rosiers
    Les épines se font les griffes
    Bénis soient les lauriers
    Un papillon déjà
    Dans l'iris confondu
    Mais
    Le jour fait grise mine
    Le soleil a du mal
    Quelques gouttes vernissent les oliviers
    Un silence trouble
    Le chant des larmes
    Sur la voie du sens
    L'émotion s'incarne
    Alors
    Au moment où le chemin devient solitaire
    Un oiseau fend le ciel
    L'âme s'ouvre
    Au frisson de l'aube
    Les ombres sombres moribondes
    Affrontent les lames d'acier
    La marche éprouve le chemin
    Et si c'était vrai ?
    Chaleur soudaine après frimas
    L'oeuvre demande la présence et l'essor
    Goûte la patience et l'étreinte
    Tend vers l'infini et le clair
    Chatoie de velours les ambres
    Et fait silence sur les monts
    De hautes plaintes
    Déchirantes
    Montent
    Et l'Amour se meurt
    Qui espère ?
    Devant le vide
    Le féminin de l'Etre.



  • Quand le coeur..., samedi 24 avril 2004 par Ann Onyme.


    Quand le coeur sans témoin
    s'avance en territoire conquis,
    il est seul avec l'ombre
    à voir de quel côté regarde le soleil.

    Tu le tournes dans le sens des couleurs
    sans voir la tête où il repose.
    Il arrive avec les yeux de l'autre
    et chante dans le noir.

    **

    L'éternité triomphe si l'instant parle à sa place
    Aiguise avec tes chaînes le tranchant de ton regard
    La forêt sort de son mystère
    La route à travers l'inconnu a son loup protecteur.

    **

    La sortie du labyrinthe aimait le spectre du donjon
    La plainte de la reine la clé des oubliettes
    Je suis le fossé où tu te relèves lumière du jour
    Ta beauté me fait des signes par la herse du château.

    **

    Ecoute...

    L'oiseau chante sur sa branche
    Plus léger d'une aile qui te ressemble
    Le poids de son désir fuit la note qui tremble
    Il sait il te regarde il t'aime
    Toi qui t'envoles d'un arbre à l'autre
    Ta maison près de son coeur...

    **

    Souvent, dans mes nuits sans étoile,
    j'ai rêvé toucher les cinq branches de ses doigts
    pour ne plus jamais être seul.

    LUI- si tu es malheureuse, parle-moi sans détours
    mais si tu es heureuse,
    tais-toi et cours bien plus loin que le monde créer d'autres univers.

    ELLE- Terre ! terre ! la mer est bleue...
    l'amour est fluide aussi.
    Mon coeur n'a jamais touché le sol,
    Il fait des ronds d'univers entre nous et le ciel.

    Souvent, dans mes nuits sans étoile,
    j'ai rêvé toucher les cinq branches de ses doigts
    pour ne plus jamais être seul.



  • Mon coeur, vendredi 23 avril 2004 par Sylvia


    Mon coeur est ridé
    Vieux de 1000 vies
    Et de sa mémoire fatiguée
    Il n'a Dieu que pour celle ci
    De son passé il ne reste
    Que des fragments futiles
    Presques impures à nos heures
    Insignifiant mais fragiles
    Il me ment bien souvent
    Pour protéger mon corps
    Du chagrin persistant
    Qu'est ma vie en dehors
    Alors je l'écoute, il est sage
    De sa voie il me guide
    Il retient ma tête volage
    De mes pensées basse et perfides.


  • Conscience, le vendredi 23 avril 2004, par Emynona


    "Siddhartha regardait le miroir, et le miroir le regardait.
    Esquisse dun sourire, dont seule l'expression les distingue.
    S'il avait voulu combattre, la bataille etait perdue. Mais il s est ouvert, offert
    En pâture à lui-même.
    Epluche le Coeur et l'âme jusqu a ce qui il n'en reste plus
    Plus le moindre recoin ou se cacher, se complaire,
    Pas meme dans le vide ou l oubli.
    N'ayant plus rien, il avait tout
    Accepte, integre, entier,
    Un homme debout."

     

  • Fraicheur, le vendredi 23 avril 2004 par Yxel


    Au printemps de Mamoun

    XX

    Fraîcheur
    quand tu nous tiens
    reste en nous
    pour puiser
    l'étincelle
    au fond de nos yeux
    éblouis
    de chaque printemps
    de chaque naissance
    de chaque espoir
    de chaque enfant
    en devenir ...

    Fraîcheur
    quand tu nous envahis
    donne -nous
    le soleil
    la lumière
    le bleu du ciel
    le sourire de la mer
    pour que chaque demain
    soit
    l'étoile de nos nuits ...



  • La voix du coeur, vendredi 23 avril 2004 par Francois


    J'ai décidé d'aimer
    Sans voir le temps passer
    J'ai décidé d'aimer
    Mon coeur est plus léger

    ....................................

    J'ai décidé de dire
    Pour retrouver mes rires
    J'ai décidé de dire
    Car parler c'est agir

    ...................................

    J'ai décidé de vivre
    Et non point de survivre
    J'ai décidé de vivre
    Car d'Amour je suis ivre

    .......................................

    En fait je n'ai rien décidé
    J'entends mon petit coeur crier
    En fait je n'ai rien décidé
    Que de bien l'écouter chanter...


  • Le jeudi 22 avril 2004, par Christian Hamel


    Un jour nous sommes venus ; nous sommes devenus grands sans avoir grandi. Notre histoire est un piège, les visages se sont éteints et les lieux ont tout emporté. Nos souvenirs s'arrêtent le jour où nous avons eu peur de nous perdre. D'autres auraient refusé d'être adultes. Nous, notre enfance s'est dérobée. Les ponts sont coupés, alors nous campons sur une montagne ; autour c'est une mer de nuages. Nous nous cramponnons à la roche et le temps passe sur nos désirs de sauter. Pourtant rester en vie nous impose, nous conserver plutôt ceux qui nous ont choisis ; nous vivons de regards. Nous marquons les rencontres comme des boulangers et combien de coups de canif restent sans pain. Quand le promeneur est trop loin, nous sommes à nouveau seuls, nous sommes nus. Nous jetons des frontières autour de nous pour garder une trace, une odeur, une saison. Et nous nous réveillons tremblant dans un logement : la porte est fermée et les cris rentrent par la fenêtre. Le paillason est l'appel d'un saut dans le tumulte ? Pourquoi n'es-tu pas là à habiller nos cicatrices ?

    Nous venons du silence. Les fantômes nous ont bercés quand l'étoile a brisé sa tirelire. Chaque rencontre est une pierre qui taille le coeur. Nous sommes sculptés par les nouvelles saisons ; rien n'est jamais acquis. Puis qui abandonne qui ? Nous sommes mêlés aux flux. Chaque pas est une déchirure. Qui a emporté notre adresse ?

    Il reste des rumeurs de combats ; nous nous reconnaissons, nous sommes légers comme ceux qui agonisent sur l'herbe sanguine. Nous somme avares, nous avons enfermé nos richesses. Et rien ne va plus ! Contenir ce que nous offrons. Le tumulte est proche. Consolider nos murs, inventer des barrières, fabriquer notre cocon. Nous ne voulons plus voler. Voler c'est l'au-delà quand la nuit ouvre l'infinie passoire. Se taire devant ce grand tamis d'où nous sommes tombés. Qu'avons-nous oublié ?


  • La course, jeudi 22 avril 2004 par Claude Pech


    L'oiseau court après la branche
    et la branche après la feuille,
    le feu court après le bois
    et le bois après la cendre,
    le vent court après l'orage
    et l'orage après la pluie,
    l'eau court après le ruisseau
    et le ressac après la vague,
    la lune court après la nuit
    et la nuit après les étoiles,
    le soleil court après la lumière,
    la lumière après l'infini…

    et moi je cours après moi-même.


     

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