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correspondances poétiques, Club des Poètes
Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.
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Nota Bene : Tous les messages et poèmes sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.


  • Sans titre, dimanche 16 mai 2004 par Alain Connu

    J'ai une étrange amie qui ne dit n'écrit jamais je t'aime
    Qui brûle de son amour sans jamais se battre pour lui
    Qui le laisse de côté comme une chose oubliée
    Qui met des "si" à toutes les affirmations du soleil
    La lumière est figée dans son cœur qui se noie
    La nuit y règne "seulement"
    Ah si j'étais là ! entre quatre yeux reviendrait la lumière …


  • Vers pour la montagne mercredi 12 mai 2004 par Claire

    J'ai cueilli là haut, sur les plateaux sauvages
    Une coiffe de ciel pour me faire un chapeau
    Quelques brins de silence qui invitent au voyage
    Et pour Vous ce bouquet, à la place des mots.



  • Le soir s'endort, Mardi 11 mai 2004, par Christian Carlier

    Le soir s'endort
    Dans le silence des choses
    Qui ne veulent plus vivre
    Et le monde s'efface
    Les formes se défont
    En s'habillant de nuit
    Ma vision s'est éteinte
    Et le front sur la vitre
    Je regarde sans voir
    Tout ce noir
    Où habitent les ombres
    Au temps des heures longues
    Je regarde la nuit



  • Orient Secret, samedi 24 avril 2004 par Bulle Corbin


    <>B attantes, mes lèvres te cherchent et t'éclosent,
    A rrimées au désir brûlant sous ta pelure fine.
    R enaîs, rubis, apprêté par ma
    B ouche ardente, à la saveur de pourpre.
    A bandonne-toi, tremblé à l'eau vivante de ma tendresse.
    R ayonne ! J'invente la caresse troublante qui
    E chappe au silence et qui te fait crier.

    .°.°.°.°.

    <>C huchote entre mes cuisses la lente mélopée si
    H aute en arpèges légers et cristallins.
    I mmerge mon jardin sous les notes de l'eau.
    N oue nos sexes voraces, cuivrés et brasillants.
    O ubli des césures imparfaites
    I mmole-moi sur ta racine altière.
    S oigne ta splendeur en mon ventre-soleil.



    * * *

    <>B ouquet, trompeur d'attente et de si longue absence,
    A uriféré d'ocelles soleilleuses, bleuies,
    R épertoire de mots ardents, silencieux.
    B arbare, mon brûlot, ma mèche incandescente,
    A nimal féliné des Orients tigrés,
    R etrouve les parfums de ta bulle en corolle,
    E mailleuse d'orages en ton cœur estivé.

    • • • • • • •

    <>C hampagnise mon corps de charmilles de mots.
    H omme secret, heureux, hortillonne ma bouche.
    I rise encore mes yeux, mes cuisses et mon ventre
    N énuphar noué que tu ouvres et refermes.
    O ursine vivement mon calice rougoyé
    I mmortelle nos souffles de ton eau nectarine.
    S afranés, nous dirons des "je t'aime" inflorés.

    * * *

    <>B oussole affolée, palpitée, perturbée par un
    A gitateur qui bat les cartes de l'orage,
    R avageur de mémoire et détrousseur de cœur,
    B arroudeur de l'amour agile et cinisé.
    A nguleuse aimantée, convoitée et dissoute par ton
    R egard flammé, inspiré et doré,
    E cumé d'attentes étincelantes.

    • • • •

    <>C hair libertinée, folâtrée, ébaudie. Viens,
    H orloger, aiguilleur de mon ventre
    I rradié, envahi, torrentiel.
    N oie moi ! Echoue-toi sur mes rivages !
    O rpaille les silences et les réveils émus.
    I nvente les bonjours.
    S ouris !



  • La pergola, lundi 10 mai 2004 par Dilan Ravec...


    <>Le printemps étant venu
    Le long de la pergola,
    La rose dit au lilas :
    Comment me sens-tu ?


  • La guerre, lundi 10 mai 2004, 08h38 / Bobby PAUL


    <>Poème écrit
    avec des larmes
    et des cris de femmes veuves.
    Poème écrit
    avec du sang
    et des sanglots d'enfants orphelins.
    Poème écrit
    avec des corps calcinés
    et des soupirs d'hommes émasculés.
    Poème que récite la mort
    au milieu d'une cathédrale
    construite sur les décombres
    d'un cimetière profané.
    C'est le plus triste poème
    que déclame l'âme endolorie
    des poètes qui meurent
    chaques fois qu'un soldat de plus
    des deux camps ennemis
    tombe sans souffle
    juste pour glorifier
    la mort sur la vie
    la haine sur l'amour
    et la guerre sur la paix.


     

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