Nota
Bene : Tous les messages et poèmes sont lus chaque jour par
nous et
mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous
lirez ci-après.
- Comme
une marguerite, le Lundi 14 juin 2004 par Claire Eolia
Et
j'ai pleuré
un
peu, beaucoup, à la folie
comme
une marguerite
mais
une marguerite ça ne pleure pas
ça
s'effeuille
ça
se cueille
et
ça dit "je t'aime"
mais
parfois pas du tout
alors
on recommence
pour
avoir un peu plus de chance...
J'ai
pleuré
effeuillé
ma peine
personne
n'en saura rien...
Demain
il fera beau
on
dira "Ta mine est jolie"
bien
sûr je dirai "Oui merci"
c'est
bien d'être polie.
Mon
ventre sera plat
comme
les faces des montagnes
et
regardant là haut
sur
les pentes des sommets
je
penserai encore "j'irai"
mais
rien jamais ne sera plus pareil...
Et
lui, il trouvera que tout cela est tellement futile
Et
que les autres sont tellement plus importants !
Et
je dirai "Oui, oui mon Papillon
la
vie n'a plus besoin d'enfant
les
autres sont tellement plus importants !"
Bien
sûr, je n'en croirai pas un mot
mais
je ferai semblant
parce
qu'il faut se tenir comme il faut
pour
faire figure de grand...
Alors
je mettrai mon manteau de rire,
mes
souliers de vie
mon
chapeau d'envie
et
je serai toute habillée
de
choses à l'air joli.
-
Anniversaire
au « modern art café », le dimanche 13 juin 2004
par tderavinel
Des
bulles de toutes les couleurs
Se
sont envolées
Evanouies
Comme
nos années
Légères,
secouées
Ou
mangées par les nuages...
La
mer
Calme
et profonde
Habille
le mur
Troué
d'une femme blanche
Sur
la musique
De
jeunes vaguelettes
S'agitent
au pied des tours.
Le
silence un instant
S'invite
chez nous
Parmi
les souvenirs
Des
chemins
Du
champ des étoiles.
Puis
la fête se retire
Au
gré d'un sourire…
-
Délicatesse,
samedi 12 juin 2004 par Jade
Le
temps d'une caresse
j'entrouvrirai
ton corps,
j'y
verrai la détresse
qui
envahit ton coeur ,
car
aimer n'est pas doux
comme
une larme qui coule
sur
le creux de ta joue
jusqu'au
bout de tes lèvres
-
Peut-etre
un soir m'attend... , jeudi 10 juin 2004 par Maurice
Mon
ame en est triste à la fin ;
Elle
est triste d'etre lasse,
Elle
est lasse enfin d'etre en vain,
Elle
est triste et lasse à la fin
Et
j'attends vos mains sur ma face.
J'attends
l'éclat de votre sourire,
L'océan
de votre regard,
Vos
doigts purs sur ma face,
Comme
un trésors au fond de l'eau
Pour
enfouir des yeux contents.
J'attends
cette voix rappelant
Viole
et clavecin ;
J'attends
ce dernier baiser,
Et
l'or de ces cheveux.
Mes
visions nocturnes hélas sont fanées
Et
je pleure les lèvres abandonnées
Sous
la lune malade et monotone.
-
Ta
voix, le mardi 8 juin 2004 par Viviane
Tes
lèvres dans l'espace
Ont
parfumé les mots
D'une
langueur fugace
Comme
un chant d'étourneau.
Dans
le jardin secret
De
mon coeur en émoi
Le
vent m'a caressée
Lentement
de ta voix.
La
fontaine coulait
En
parole éphémère,
Son
eau m'éclaboussait
De
ta douce lumière.
Et
son chant poursuivait
Sa
conquête magique,
Ces
mots qui m'effleuraient
Composaient
ta musique.
-
A
tu et à toi, dimanche 6 juin 2004 par Eve Safar
Nous
sommes à tu et à toi
A
toi et à moi
Je
me tue je me noie
Tu
t'en vas tu me broies
Nous
sommes à toi et à moi
A
tue et à toi
A
mue et à foi
On
silence tout bas
Nous
sommes à tu et à toi
Le
temps est long ici bas
Je
me tue me vois-tu
Je
me noie l'entends-tu
Nous
sommes à toi et à moi
Moi
je flanche tout disparu
J'ai
la dérive aiguë
De
toi et moi
-
Poèmes
à MARIE VIII - Ma tendre punition, le dimanche 6 juin 2004
par Gaston VAUCHER
Je t'ai cherchée bien plus que tu ne l'imagines
Et t'ai trouvée enfin pour te cacher dans mes chansons,
.
Toi, ma chimère,
Ma musique nocturne,
Mon imagination.
*
J'ai
passé bien plus de nuits à t'écrire des poèmes
Qu'à
te dire je t'aime au pied de ton balcon,
.
Toi
mon piment,
Mon
poivre rose,
Mon
fruit de la passion.
.
J'ai
pleuré bien plus que mes yeux n'avaient de larmes,
Que
des nuages de janvier ne tombaient de flocons,
.
Toi
ma banquise,
Mon
étoile de neige,
ma
glace de saison.
*
Je
t'ai aimée bien plus que tu ne saurais croire
Et
désirée en vain bien plus que de raison,
.
Toi
mon silence,
Mon
fol espoir,
Ma
tendre punition.
-
Le
mendiant, vendredi 4 juin 2004 par Séb
La
douce musique de la pluie
Qui
tombe dans la nuit
Dans
l'eau stagnante de l'étang
Quelle
douce mélodie
À
l'oreille du mendiant
Car
seulement lui
Sait
vraiment entendre ce chant
-
SENSO,
vendredi 4 juin 2004, 15h14 / Vincent Goffart
Jours
de joie
là
où le vent s'apaise
nous
irons
--
Temps
de braise
là
où l'aube s'éploie
nous
vivrons
--
Mais
le grand malandrin
le
trop fidèle
celui
qui sans fin
vous
tue
qu'il
se taise
--
Mauvaise
ainsi
parlait-elle
légère
insouciante
et
nue
mon
amante
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