Fondé en 1961 par le Poète et Résistant, Jean-Pierre Rosnay, et animé par son fils Blaise, le Club des Poètes a pour vocation de "rendre la poésie contagieuse et inévitable" parce qu'elle est 'l'anti-polluant de l'espace mental", "le contrepoids et le contrepoison d'une existence qui tend à faire de nous des robots". Tous les soirs, du mardi au samedi, nous organisons des récitals au 30 de la rue de Bourgogne à Paris. Depuis 1996, sur Internet, vous pouvez découvrir les poètes que nous aimons, vous tenir au courant de l'agenda de nos soirées, découvrir notre podcast, communiquer avec nous et suivre au jour le jour toutes nos aventures poétiques. Bienvenue en Territoire de Poésie.
La poésie est vivante, vive la poésie.

Henri de Régnier

Le Club
desPoètes

depuis 1961

Fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay, et animé par son fils Blaise, le Club des Poètes a pour vocation de "rendre la poésie contagieuse et inévitable". Découvrez ici l'agenda de nos soirées, l'actualité de notre podcast, et une anthologie commentée des poètes que nous aimons.
30 rue de Bourgogne
75007 Paris
métro 13 Varennes

· UN POÈME · · UN POÈME ·
Fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay et sa Muse et épouse, Tsou pour « rendre la poésie contagieuse et inévitable »

Du mardi au samedi
De 19h à 01h
Fermé dimanche et lundi
paris - 12 octobre 2024 - page 6
histoire
Poète, romancier, essayiste. Issu d'une famille aristocratique, il se passionne dès son adolescence pour la littérature. Ses Iers poèmes, Les lendemains (1885) sont encore sous l'influence parnassienne. Puis il fréquente les mardis de Mallarmé et sa poésie, en vers libres, se teinte nettement de symbolisme (Tel qu’en songe, Poèmes anciens et romanesques, Les jeux rustiques et divins ).
Il revient cependant au Parnasse, ce que consacre son mariage avec la seconde fille d' Hérédia, Gérard d' Houville.
Les médailles d’argiles (1900), La cité des eaux (1902), La sandale aîlée (1905), inspirés par la civilisation antique, marquent un retour aux formes classiques de l'alexandrin et du sonnet.
A la même époque, il écrit beaucoup de romans exaltant la beauté féminine et le désir: La double maîtresse, Le bon plaisir (1902), Les vacances d’un homme sage , La flambée, L’amphisbène (1912), La pécheresse (1920), L’altana (1924).

L’île et la maison

J’imagine sur l’Ile où rêva l’Exilé
Un ciel toujours serein et toujours étoilé,
Autour d’elle une mer heureuse et sans tempête
Qui s’est tue à jamais à la voix du Poète,
Dans les champs un été que nul hiver n’atteint,
Quelque chose partout de doux et de hautain
Qui ressemble à l’amour et ressemble à la gloire,
Une source divine où Pégase vient boire
Et, près de la maison que garde l’Océan,
Debout, un haut laurier immortel et vivant,
Pareil à celui dont on voit la feuille amère
A ta tempe, Virgile, et sur ton front, Homère !